Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages analogues . nt cetteposition des deux astres qui donna lieu à la fable. Le destin merveilleux des deux fds de Léda nous paraîtexprimé ici par la position de leurs lances, ambo hastilcgerunt (3) : lune, droite, représente la vie et peut-êtrelimmortalité ; dans ce dernier cas , elle indique Pollux :lautre, renversée, est lemblème de la mort, peut-êtremomentanée seulement. Nous avons déjà vu, dans untab
Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages analogues . nt cetteposition des deux astres qui donna lieu à la fable. Le destin merveilleux des deux fds de Léda nous paraîtexprimé ici par la position de leurs lances, ambo hastilcgerunt (3) : lune, droite, représente la vie et peut-êtrelimmortalité ; dans ce dernier cas , elle indique Pollux :lautre, renversée, est lemblème de la mort, peut-êtremomentanée seulement. Nous avons déjà vu, dans untableau de Vénus et Adonis, des emblèmes qui se prêtentà une explication semblable (4). Tous deux portent la royale chlamyde de pourpre quicouvre la poitrine et le dos, chlamydem in humerls insi-dentem utrisque (5) ; tous deux sont chaussés délégantscothurnes, et coiffés du bonnet lacédémonien (6), semiovoïde (7), au-dessus duquel brille Une étoile; tous (1) Apollod., III, 21. (A) Voy. pi. 105. (2) Apollod., loc. citât.; Theocr., (o) in in Diosc. (6) Lucian., Dipsad. (3) Stat., ThcbaïcL, V. 439. (7) Fost. Pomp. s. v. Pileum-. PEINTUREStt. ? a DEUXIÈME SÉRIE. 47 deux enfin tiennent un cheval par la bride. Mais ils sontplacés en regard, dans deux directions opposées, ce quiindique, non moins clairement que la position des lances,leur rôle alternatif. On pourrait remarquer que le cheval ne convient pasaussi bien à Pollux lathlète, quà son frère Castor ledompteur de coursiers (i). Mais il faut se rappeler quede tous les Grecs les Spartiates étaient les plus adonnésà lexercice du cheval; il faut se rappeler aussi queJunon donna un coursier à chacun des deux jumeaux,ce qui fait supposer que celui même qui sarmait habi-tuellement du ceste ne dédaignait cependant point lexer-cice favori de son frère. Enfin, la coutume générale desstatuaires et des peintres de la Grèce a été de représenterainsi les deux Diosc
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