Annales de géographie . ion de Tarma à Puerto Yessup (288 km,), le prixdune bête de somme est de loO à 200 francs. Ces conditions, déplorables au point de vue économique, peuvent, danscertaines éventualités, devenir dangereuses au point de vui militaire. Unedes préoccupations de la mission fut donc de chercher le meilleur tracépour « la grande voie centrale » de la côte du Pacifique à lAmazone; voiesans laquelle le Pérou ne saurait asseoir son individualité politique, et 80 NOTES ET CORRESPONDANCE. dont rétablissement serait pour lui ce que pour lllalie fut la voie Appienne,et pour ia Gaule ce
Annales de géographie . ion de Tarma à Puerto Yessup (288 km,), le prixdune bête de somme est de loO à 200 francs. Ces conditions, déplorables au point de vue économique, peuvent, danscertaines éventualités, devenir dangereuses au point de vui militaire. Unedes préoccupations de la mission fut donc de chercher le meilleur tracépour « la grande voie centrale » de la côte du Pacifique à lAmazone; voiesans laquelle le Pérou ne saurait asseoir son individualité politique, et 80 NOTES ET CORRESPONDANCE. dont rétablissement serait pour lui ce que pour lllalie fut la voie Appienne,et pour ia Gaule celle de la Méditerranée à la Manche. Partie de Lima le 18 mars, la mission franchit le gradin occidental de laCordillère à la Viuda (4 250 m.),dans un paysage de glaciers suspendus etde cuvettes lacustres quune photographie nous représente. Le brusquechangement daltitude navait pas été sans causer quelques cas de Cerro de Pasco, quelle atteignit le 31, elle gagna la quebrada où serpen-. FiG. 1, — Carte des régions parcourues par la Mission militaire française.Échelle 1 : 3 125 000. tent les eaux naissantes du Huallaga. La nature sadoucit alors ; elle devientriante et fertile dans le bassin du Huanuco (1950 m.). On est là dans lazone de terres tempérées qui, avec celle des alluvions irrigables du littoral,représente véritablement la région davenir. Mais tout change de nouveau, quand on sort de la région des punas pourentrer dans celle des basques el de la montana. Au-delà de Panao, les esca-lades à travers les fondrières, dans le fouillis dune épaisse végétation, sousles piqûres des moustiques, sont les misères dune traversée de la à cela labsence dhommes, le paludisme que toute tentative dedéboisement {desmonte) exaspère, enfin la pauvreté naturelle de ce sol delatérite imperméable, presque incessamment lavé par les pluies; et vousaurez une idée de la formidable barrière quici, comme en Afrique, l
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