Oeuvres, dédiées à duc d'Orléans . les efprits une fainte tremble ; tout sémeut à fon afped farou^ che :Et cet Oracle enfin efl forti de fa bouche; 35 Peuple, vos tourmens vont finir,w Dune coupable main Laïus fut la viétime i35 Et le Ciel, indigné du crime,35 Sarme aujourdhui pour le II attendoit quà fa juflice35 Thébe immolât le meurtrier ;» Et laffé de lattente,11 veut, pour lexpier^35 Quun Fils de Jocafle périffe»JOCASTE,Dieux ! un Fils de Jocafte ! TRAGEDIE; 4^ CE D I P E. O Ciel ! un de mes Fils ! De quels frémiiïemens tous mes fens font faifis ! j Ceft do


Oeuvres, dédiées à duc d'Orléans . les efprits une fainte tremble ; tout sémeut à fon afped farou^ che :Et cet Oracle enfin efl forti de fa bouche; 35 Peuple, vos tourmens vont finir,w Dune coupable main Laïus fut la viétime i35 Et le Ciel, indigné du crime,35 Sarme aujourdhui pour le II attendoit quà fa juflice35 Thébe immolât le meurtrier ;» Et laffé de lattente,11 veut, pour lexpier^35 Quun Fils de Jocafle périffe»JOCASTE,Dieux ! un Fils de Jocafte ! TRAGEDIE; 4^ CE D I P E. O Ciel ! un de mes Fils ! De quels frémiiïemens tous mes fens font faifis ! j Ceft donc ainfi, grands Dieux, quil falloit vousentendre? |C*eft ainfî quaux Autels mon fâng doit fe répan-dre ? O fatales clartés ! O jour rempli dhorreur ! Que ne me laiflîez-vous joiiir de mon erreur ? i^oin de plaindre ma mort, je vous en rendoisgrâce. (Tout efl changé. Mon fang dans mes veines feglace. ?Je ne me connois plus. Que d^venk ? Rentrons ; JEf YoyQJ^ j sil fe peut, ce que nous réfoudrçnj^i Fin du premkr A51q. 47« OEDIPE, ACTE IL SCENE , PHOEDIMEr. J O C A s T £• j\, U milieu des horreurs dont je fuis pourfuï-J vie,Phœdime, conçois-tu que je fouffre la vie ?Comment, fans expirer , foûtenir tant de coups |Le glaive fufpendu menaçoit mon Epoux ;Mais à peine ce glaive abandonne fa tête ,Sur celle de mes Fils je le vois qui sarrê toutes les douleurs tour-à-tour je gé frémifTois Epoufe ; & Mère ; je fré le prix dun forfait que le Ciel nous revelf*Laïus reçut la mort dune m-ain criminelle :Et contre Thébe entière Apollon irrité,De la mort de Laïus venge limpunité.A ces obfcurités que pourrois-je comprendre ?Tu fçais de ce malheur ce que lon vint map- prendre :Tu fçais que nul mortel neut de part à fa motttEt mes larmes nont pu la reprocher quau fort, P HOE tant de malheurs armez votre courage j»^ ; & ne fongez quà conjurer lorage, J O G A S T E.|e fais ce g,ue je puis


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