. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... es entendus de près. Ce quilaisse supposer quelle avait été conçue en vue dob-tenir un instrument à sons Torts et perçants aucaractère continu, pour suppléer lorgue à tuyaux àléglise. La régale ne pouvait en aucune façon êtreun instrument de salon. .Nous ne la citons dailleursque pour mémoire, et seulement pour indiquer quela voie aurait pu être ouverte à lorgue-harraonium Fig. 206. — Tcheng. respond rigoureusement à sa tonalité, lie ne servi-rait quà créer un timbre spécial. Résumons-nous, dés maintenant, en plaçant laclassilic
. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... es entendus de près. Ce quilaisse supposer quelle avait été conçue en vue dob-tenir un instrument à sons Torts et perçants aucaractère continu, pour suppléer lorgue à tuyaux àléglise. La régale ne pouvait en aucune façon êtreun instrument de salon. .Nous ne la citons dailleursque pour mémoire, et seulement pour indiquer quela voie aurait pu être ouverte à lorgue-harraonium Fig. 206. — Tcheng. respond rigoureusement à sa tonalité, lie ne servi-rait quà créer un timbre spécial. Résumons-nous, dés maintenant, en plaçant laclassilicalion de notre instrument sous celte concep-tion : Tuul ce qui est anche libre associée au tuyauapparlienl à lorgue à tuyaux sans ajouter à celui-ci!•: caractère expressif quon pouvait en espérer; tout cequi est anche libre isolée da tout résonateur en rapportdirect avec sa tonalité appartient à Vorçjne-harmonium. Lanche libre attendit jusquau xix« siècle lappli-cation à laquelle il eflt été si naturel de songer tout. FiG. 207. — Résale. dès lapparition de la régale, en ce que cet instru-ment faisait emploi dun système danches non asso-ciées à des luyaux. On mettait la régale sur une table et un aide enmaniait les soufflets . Un Italien, Filippo Testa, construisit, beaucoupplus lard, vers 1700, une sorte de régale à ancheslibres quil destina au Vatican. Encore un essai quineut aucune suite. Il faut parvenir jusquau débutdu XIX» siècle pour trouver des tentatives réelles de-vant aboutir peu à peu à lorgue-harmonium. En 1814, le facteur Eschenb.\ch, de Koenigshofen,construit, sur le principe de lorgue-harraonium, uninstrument dune étendue de six octaves. Un peu plus tard, Schlimbacii, dOhrdrulT, apportequelques perfectionnements à la tentative dKscuEN-BACH. On soccupe en même temps de perfectionnerle système promoteur des nuances, autrement dit lasoufflerie, de telle manière quon puisse transmettreaux anches les
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