Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages analogues . poux, aumoment où Persée emploie cet expédient. Les deux corpsdu héros et de la jeune femme, resplendissants de beauté,et leurs têtes gracieuses, que surmonte lhorrible figurede la Gorgone, forment un groupe très-heureux : onremarque particulièrement la pose naïve dAndromèdeet ses traits où le sentiment de la curiosité satisfaite semêle à une certaine terreur. Les plis de la draperie jau-


Herculanum et Pompéi, recueil général des peintures, bronzes, mosaïques, etc., découverts jusqu'à ce jour, et reproduits d'apreès Le antichita di Ercolano, Il Museo borbonico, et tous les ouvrages analogues . poux, aumoment où Persée emploie cet expédient. Les deux corpsdu héros et de la jeune femme, resplendissants de beauté,et leurs têtes gracieuses, que surmonte lhorrible figurede la Gorgone, forment un groupe très-heureux : onremarque particulièrement la pose naïve dAndromèdeet ses traits où le sentiment de la curiosité satisfaite semêle à une certaine terreur. Les plis de la draperie jau-nâtre de la jeune femme, comme ceux de la chlamyderouge de son époux, sont parfaitement bien sétonnera peut-être de ne pas voir au côté de Perséeson glaive recourbé, sa terrible harpe, mais seulementune épée droite : en cela le peintre a fait preuve duneprofonde connaissance des mythes anciens; car, selonles meilleures autorités, Persée, après avoir épousé An-dromède et avoir mis Dictys sur le trône de lavare Poly-decte, rendit à Mercure ses talonnières, à Pluton soncasque, à Minerve son bouclier, et à Vulcain le glaiveappelé harpe. PEINTURES 2™e 5ene. M ° B V 1 . P B ^//// J)f) s<?/,</ J/r//,/c//, DEUXIÈME SÉRIE. 15 PLANCHE 98. Le plus admirable chant de lOdyssée a fourni le sujetde ce tableau (i). Pénélope sentretient avec son Ulyssetant regretté, tant désiré, tant pleuré (n<Vrvia roôeOca),et dont labsence a flétri son pauvre cœur (çCXov [,viTop); et pourtant elle ne le reconnaît pas : car Ulysse apris lapparence et le costume dun mendiant cassé parlâge et la fatigue dune longue route : IItoj^w XeuyaXsto ivaXiyxiov, r\&l yspovxi,2xYi7TTÔ{JLevov, Ta Si Xuypà 7T£ jrpot stjjtara suto. Et quand Ulysse veut feindre, nul sentiment, quelquepuissant quil soit dans son cœur, ne paraît sur son vi-sage : AOxocp OSuao-eù;0<jpuo uiv yoouxiav ly)v eXeatpe ^OaXjjiot 8 bbaei


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