. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Science -- Societies, etc; Science; Science. i870 ACADEMIE DES SCIENCES. b. Que les environs du Tchad, bien que produisant du sel en abondance, ne sont pas le fond d'une mer disparue, ce sel ne présentant aucun des caractères d'un sel d'ori- gine marine; c. Que les eaux du Tchad sont douces, pures, peu minéralisées (teneur en Cl, 0,02 pour 1000) comme l'eau des grands fleuves, Niger, Congo. Nil, preuve certaine qu'elles n'ont pas le temps de se concentrer et s'écoulent par un émissaire souterrain ; d. Que le Tchad, immense
. Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Science -- Societies, etc; Science; Science. i870 ACADEMIE DES SCIENCES. b. Que les environs du Tchad, bien que produisant du sel en abondance, ne sont pas le fond d'une mer disparue, ce sel ne présentant aucun des caractères d'un sel d'ori- gine marine; c. Que les eaux du Tchad sont douces, pures, peu minéralisées (teneur en Cl, 0,02 pour 1000) comme l'eau des grands fleuves, Niger, Congo. Nil, preuve certaine qu'elles n'ont pas le temps de se concentrer et s'écoulent par un émissaire souterrain ; d. Que le Tchad, immense flaque d'eau, dont la prolondeur moyenne est de i'",5o poui' une superficie supérieure aux \ de celle de la Belgique, est moins un lac qu'un. immense marécage formé par l'épanouissement d'une nappe aquifère mi-superticielle, mi-profonde, drainant du Sud et de l'Ouest vers le Nord-Est les eaux de pluie du bassin l(-liadien ; ainsi s'explique aisément l'exlrème instabilité des limites du Tchad, laquelle est fonction des variations saisonnières et annuelles des précipitations atmosphériques ; e. (^)ue le Bahr el GhazaI du Tchad met en communication le lac Tchad et les plaines d'altitude inférieure, groupées sous le nom de Pays bas du Tchad et caractérisées par l'existence d'une puissante nappe aquifère souterraine; en raison de la rareté des pluies dans ces régions désertiques, celle nappe doit être alimentée, pour la plus grande pari, par la nappe tchadienne; /. Qu'enfin l'abondance des coquilles fluviatiles et des vertèbres de poissons trou- vées dans les Pays bas du Tchad, ainsi que les dépôts sédiraentaires qui y ont été observés (M. Garde), démontrent que cette région est un ancien lac, récemment des- séché.. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readability - coloration and appearance of these illustrations may not perfectly resemble the original Aca
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