La Lecture . t sidramatique dans leDélire, où il repié-sentait un joueur de-venu fou, que chaquesoir dans la salle desspectatrices séva-nouissaient de ter-reur ; puis encoreDozainville, une « ga-nache » excellente,Saint-Aubin, Mo-reau, Philippe, Fleu-riot. Du côté desfemmes cétait la jo-lie, mignonne et toutearacieuse M® Ga-vaudan, ipii jouaittour à tour e avecune égaie supérioritéles ingénues, les sou-brettes, les coquettes, les travestis, et qui était surtout adorabledans la Margot du Diable à quatre; et Jenny Bouvier, et la sédui-sante Philis, et les deux charmantes sœurs Pingenet. Cest, à


La Lecture . t sidramatique dans leDélire, où il repié-sentait un joueur de-venu fou, que chaquesoir dans la salle desspectatrices séva-nouissaient de ter-reur ; puis encoreDozainville, une « ga-nache » excellente,Saint-Aubin, Mo-reau, Philippe, Fleu-riot. Du côté desfemmes cétait la jo-lie, mignonne et toutearacieuse M® Ga-vaudan, ipii jouaittour à tour e avecune égaie supérioritéles ingénues, les sou-brettes, les coquettes, les travestis, et qui était surtout adorabledans la Margot du Diable à quatre; et Jenny Bouvier, et la sédui-sante Philis, et les deux charmantes sœurs Pingenet. Cest, à cethéâtre comme à celui de Feydeau, lâge dor de la musique fran-çaise. Des compositeurs de génie lui prodiguent des chefs-dœuvre :Berton avec les Rigueurs du cloître, le Délire, Montano et Sté-phanie ; Méhul avec Euphrosine et Coradin, Stratonice, Ario-dant, Mélidore et Phrosinc ; Boieldieu avec la Dot de Suzette,Benioirski, Zoraine et Zulnare; Délia Maria avec lOpéra-Comique. ACTEURS ET ACTRICES DAUTREFOIS 545 et le Prisonnier; dAlayrac avec Camille ou le Souterrain, Adolphe et Clara, Roméo et Juliette, Léon ou le Château de Montenero, Philippe et Georgette, Gul- nare ou lEsclave persane, Marianne, Maison à vendre, Amhroise ou Voilà ma journé Le théâtre Feydeau, bienquil eût à regretter la pertede Martin et de Gavaudan,qui lavaient quitté poursen aller à Favart, nenavait pas moins encore uneexcellente troupe. Il avaitconservé Lesage, Juliet, legentil ténor Gaveaux, an-cien marin devenu musi-cien, qui, comme Solié,écrivait dagréables opéras-comiques : le Traité nul,lAmour fdial ou la Jamhede bois, le Petit Matelot, laFamille indiçjente, et il sé-tait attaché Rézicourt, Val-lière et un autre chanteur-compositeur, Fay, lauteurdEmnui et de Clémentineou la Belle-Mère ; il avaitaussi conservé deux femmescharmantes qui, chacuneen leur genre, étaient descantatrices de premier or-dre, M* Scio-Messié, tra-gédienne lyriq


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