Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . t dans son âme de si glo-rieux souvenirs, et parut hésiter à le franchir Il entra cependant dans Cologne, doù il adressa aux Français uneproclamation dans laquelle il annonçait que ce nétait point àla France, mais à un gouvernement oppresseur, que lesmonarques alliés avaient déclaré la guerre, et quaprèslaccomplissement de ses devoirs les plus sacrés envers sapatrie adoptive, toute son ambition serait dassurer le bon-heur de ses premiers compatriotes. (La suite à un prochain numéro.) JEAN BARTH. La gravure


Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . t dans son âme de si glo-rieux souvenirs, et parut hésiter à le franchir Il entra cependant dans Cologne, doù il adressa aux Français uneproclamation dans laquelle il annonçait que ce nétait point àla France, mais à un gouvernement oppresseur, que lesmonarques alliés avaient déclaré la guerre, et quaprèslaccomplissement de ses devoirs les plus sacrés envers sapatrie adoptive, toute son ambition serait dassurer le bon-heur de ses premiers compatriotes. (La suite à un prochain numéro.) JEAN BARTH. La gravure à laquelle se rattachent ces quelques lignesrappelle à nos lecteurs un trait bien connu de la vie du fa-meux Jean Barlh. On sait que cet intrépide marin était néà Dunkerque (46S4) ; son père, simple pêcheur, ne lui avaitfait donner aucune instruction, si on désigne par ce mot unensemble de connaissances littéraires el scientifiques. JeanBarth ne savait pas lire, tout au plus pouvait-il écrire sonnom; mais il avait appris, dès lenfance, tout ce qui fait le. bon matelot el le brave soldai déquipage, et plus tard ilMil commander à bord dun vaisseau et diriger une ex-pédition. Les grandes familles se glorifient de tirer leurorigine dun chevalier pieux enrichi el ennobli dans lessiècles passés pour quelques bons coups dépée distribuésaux ennemis du roi de France, mais que sont ces preuvesde vaillance à coté des exploits qui coûtent la vie à tant demarins. Pour celui qui a vu de sang-froid lhorreur disabordages, les combats à terre semblent un jeu, une sortede tournois «m peu moins inoffensifs que ceux où les cheva-liers sescrimaient jadis devant les belles dames de la Lintrépidité la plus grande, le marin qui commande auxautres, relui sur Lequel porte toute la responsabilité de la conduite du navire cl de lissue du combat , doit joindre dea laiens dit beaucoup supérieurs à ceux des officiers deterre. Les notions communes de g


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