. L'ami des enfants . disant quil navait déjà fait que trop de choses pour moi. Mais, si jamais je laivu se mettre en colère, cest dans ce moment. Il mas-sura que cétait vous, Monsieur, qui le lui aviez envoyé pour me ledonner. Comme je voulais courir ici pour me jeter à vos pieds, il me ditque vous vouliez faire semblant de nen rien savoir. Ah! dis-je en moi-même, ce M. de Valcourtest un si bon maître! peut-être quil me repren-drait! Cependant je nosais pas venir, puisque M. Frédéric me lavaitdéfendu. M. DEVALcouRT. â 0 iiiou cher Frédéric! mon Frédéric! tu as donctoujours ce cÅ


. L'ami des enfants . disant quil navait déjà fait que trop de choses pour moi. Mais, si jamais je laivu se mettre en colère, cest dans ce moment. Il mas-sura que cétait vous, Monsieur, qui le lui aviez envoyé pour me ledonner. Comme je voulais courir ici pour me jeter à vos pieds, il me ditque vous vouliez faire semblant de nen rien savoir. Ah! dis-je en moi-même, ce M. de Valcourtest un si bon maître! peut-être quil me repren-drait! Cependant je nosais pas venir, puisque M. Frédéric me lavaitdéfendu. M. DEVALcouRT. â 0 iiiou cher Frédéric! mon Frédéric! tu as donctoujours ce cÅur noble et généreux que je tai vu dès lenfance ! MARIANNE. â Et qui ta enfin décidé à reparaître devant mon papa? PÃTREL. â Le voici. On na pas voulu recevoir mon Guillot sans sonextrait de baptême. Il fallait venir le demander au curé. En entrant dans levillage, comme si M. Frédéric mavait porté bonheur, jappris que M. lecomte de Vienne avait besoin dun cocher. Jallai me présenter à lui, et il. UN BON COEUR FAIT PARDONNER BIEN DES ETOURDERIES 21 me promit de me prendre à son service si je lui apportais un bon certificatde mon dernier maître. Je ne pouvais pas aller dans lautre monde endemander un à M. le major, je me suis hasardé, en tremblant, à madresserà vous. Peut-être refuserez-vous de me le donner; mais jaurai toujoursgagné de vous faire mes remerciements pour les secours que vous avez bienvoulu me faire passer par les mains de M. Frédéric. M. DE vALCdi KT. â Nou, mou honuùtePétrel, tu ne les dois quà lui lui qui sest dépouillé pour te couvrir. Mais il te doit aussi le retourde mon amitié. De quel malheur tu le sauves ! Oui, sans toi, sans toi, jétaissi en colère contre lui, que je laurais banni pour jamais de ma présence. PÃTREL. â Que dites-vous, Monsieur? Ah ! je serais lhomme de la terrele plus heureux ! il maurait tiré de peine et


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