La vie des peintres flamands, allemands et hollandois : avec des portraits gravés en taille-douche, une indication de leurs principaux ouvrages, & des réflexions sur leurs différentes manieres . yagea &parcourut une partie de lOrient. Son plus grandîejour & fes études furent à Jérulalein & auxenvirons : il deffina les lieux les plus connus &les plus propres à entrer dans fes Tableaux ; ilobferva avec foin les caravannes & les habille-ments des Habitants du pays. De retour à Bru-ges , il fut admis dans la Société des Peintresle 9 Septembre 1667. Ceft tout ce quon a pudécouvrir de la vie de ce P
La vie des peintres flamands, allemands et hollandois : avec des portraits gravés en taille-douche, une indication de leurs principaux ouvrages, & des réflexions sur leurs différentes manieres . yagea &parcourut une partie de lOrient. Son plus grandîejour & fes études furent à Jérulalein & auxenvirons : il deffina les lieux les plus connus &les plus propres à entrer dans fes Tableaux ; ilobferva avec foin les caravannes & les habille-ments des Habitants du pays. De retour à Bru-ges , il fut admis dans la Société des Peintresle 9 Septembre 1667. Ceft tout ce quon a pudécouvrir de la vie de ce Peintre. Quant à fes Onvrages, ils font connus & efli-mes en Flandres : il peignoir avec une grandefacilité ; fa manière tient de celle de Vanàer Ka-bel. Il eil cependant plus clair & plus vague ,fon Payfage efl de bon goût. Prefque tous ( repréfencent des Caravannes & desVues de la Palestine. Sa compofition efl abon-dante , les Figures , les Chameaux , les Che-vaux, *&c. font dejfinés & touchés avec efprit,fp. couleur eil fort bonne ; en général, cefl uabon Peintre, «Se donc en Flandres on fait cas ave?juitice. JOSEPH. JOSEPH W E R N E R. ÉLEVÉDE MATHIEU MERIAN. ^^^^, OSEPH Y/ERNERnâquk j^^^,r^llS^^Bl à Berne en 1637. Son père , ^^^^i^l^^gj forte inclination pour tout ce qui^ étoit art oU fcience ; il lui donna les principes du Defiein , mais fans négliger difpoGtions. Et comme il remarquoit quilavoic un attrait décidé vers les fciences, il fçuc habilemeac ^ €2 La Pie des Peintres j^, habilement en faire lobjet de fes heures de ré-- création. Cet aimable Elevé fut envoyé à Balle, fous les Profefleurs distingués , qui depuis long-temps rendoient célèbre cette ilîuflre Ecole ; &au bout de deux ans il furpaffa tous [es Condif-ciples, <Sc neut prelque plus befoin de {çs Maî-tres : delà on le mit chez Mathieu Merian, lepremier Peintre de Francfort. Werner, dont lefprit folide & pénétrant ne vi-foit jamais à mo
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