Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ,laquellena point natu-rellement de flots,mais feulement pour fa grauité a foacours vers la partie plus baffe qui eft le Midy, a caufe quela perpétuelle &a{pré


Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . ,laquellena point natu-rellement de flots,mais feulement pour fa grauité a foacours vers la partie plus baffe qui eft le Midy, a caufe quela perpétuelle &a{pré frigidité du Septentrion reduifanclait en eaue,fait quelle eft contrainte de courir vers la par-tie Méridionale comme plus baffe que la Septentrionale,tellement que tant plus leaue fe multiplie & fe hauffe par lafrieidité •• tant plus au contraire elle fe diminue vers leMidy & fe baifîe à caufe de lafpre chaleur qui la confom-mc&laconuertit enair,faifantfonflot vers le Midy :Maisil y a diuerfes opinions comment le flot fe peur tourner•vers les autres parties du monderveu que ce neft pas le na-turel de aucuns lattribuent a la verru du foleil,difansque fous la Zone torride il rechauffe les eaues ren-dant fubtiles les parties moins grofles, & icelles amoindriesfe viennent à enfler tombans toiifiours des deux coftez , &occupans plus grand efpace qui caafè le flot: & quand iesr h. OIVVRES MORALES parties fubtilcs fe conrommenc en lair, les caues ù. baif-ient en faifant le rcfiot. Les autres lattribuent a>jxvents qui viennent des rayons du folcil quand on parle duiour,mais iî on entend de la nuit,cela vient dautres ventsen-^endrez de la chaleur enclofe dedans la concauité de laterre. Car la plus part des Philofophes & quafi tous lesAftroloiTues attribuent la caufe du flot à la Lune aidée àcla vcrtu^du Soleil : confiderant combien fa force eft gran»de fur lhumidité de nos corps & des autres chofes humi-des,comme il appert manifeftement en pl


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