Élémens de tactique pour la cavalerie . iendrai à celles-ci. A Aiarignan , cinq-cents chevaux défirent quatre-mille hommes. Trois eTcadrons ifolés à Hochftet, mirenten déroute vingt-fept bataillons. Montécuculi, à la têtede deux mille chevaux , mit en fuite dix-huit-milleSuédois qui alTiégaient Némeflau en Siléfie. Le Vaivodede Vaiachie , avec neuf mille hommes de cavalerie ,tomba fur le camp de Mahomet II , tailla en pièces fonarmée , compofée de deux-cent-cinquante-mille com-battants. Sur ce que je viens de dire , & fur ce que je feraiobligé de rapporter encore à la gloire de la cavalerie,,o
Élémens de tactique pour la cavalerie . iendrai à celles-ci. A Aiarignan , cinq-cents chevaux défirent quatre-mille hommes. Trois eTcadrons ifolés à Hochftet, mirenten déroute vingt-fept bataillons. Montécuculi, à la têtede deux mille chevaux , mit en fuite dix-huit-milleSuédois qui alTiégaient Némeflau en Siléfie. Le Vaivodede Vaiachie , avec neuf mille hommes de cavalerie ,tomba fur le camp de Mahomet II , tailla en pièces fonarmée , compofée de deux-cent-cinquante-mille com-battants. Sur ce que je viens de dire , & fur ce que je feraiobligé de rapporter encore à la gloire de la cavalerie,,on ne manquera pas de maccufer de prévention en fafaveur. Pour ma juftification , je fuis dans la néceflité: DiT 5 DelOrdre. davertir mes Ledeurs, que dès long-tems je me tiens eagarde contre le reproche de peilonnalité. Au furplus,ce neft pas de la cavalerie telle quelle eft ( abftradioafaite du point-dhonneur), mais de la cavalerie telle quellepourrait étïe , dont je veux parler jlorfque je 57 CHAPITRE QUATRIEME. De la Force inipuljlve. I j E S anciennes erreurs tiennent lefprit à lachaîne j difficilement les humains, livrés au pou-voir de lhabitude, parviennent à en fecouer lôjoug. Il en exifte une au fujet de limpulfion dela cavalerie allant à la charge, qui eft devenueen quelque forte refpe6table par £on antiquité.On a toujours penfc que le choc de cette armenétait redoutable, quautant que les malTes étaientconfidérables en nombre & en poids, & lon na euaucun égard à la vitefle. Voilà pourquoi les an-ciens , ainfî quil a été obfervé, multipliaient lesfiles, & pourquoi nous donnons adtuellement dansune extrémité oppofée, par létendue inconfidérée&c exorbitante du front, comme il fe pratiquedans nos charges en muraille. Retranchons lescitations & les digreffions \ eiTayons plutôt , enremontant du connu à linconnu, de fixer avec despreuves lopinion quon doit avoir fur ce fujer. En phyfique , comme en géométrie , p
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