. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . avec leurs chapeaux. Toutà coup les rires cessèrent; on était sous lemLuscade, etune avalanche de pierres et de troncs darbre sécroulasur Sinclair et sur ses compagnons. Une véritable scène de chaos sensuivit; les paysanssy précipitèrent pour achever les victimes. La femmede Sainclair accompagnait snu mari dans sa hasaitleuse e.\pédition; elle fut épargnée par lavalanche, mais sonenfant fut blessé mortellement;pendant quelle essuyaitson sang, elle tomba avec cent trente-quatre Écossaisdans les mains des paysans, qui furent sans pitié. Latradit
. Le tour du monde : nouveau journal des voyages . avec leurs chapeaux. Toutà coup les rires cessèrent; on était sous lemLuscade, etune avalanche de pierres et de troncs darbre sécroulasur Sinclair et sur ses compagnons. Une véritable scène de chaos sensuivit; les paysanssy précipitèrent pour achever les victimes. La femmede Sainclair accompagnait snu mari dans sa hasaitleuse e.\pédition; elle fut épargnée par lavalanche, mais sonenfant fut blessé mortellement;pendant quelle essuyaitson sang, elle tomba avec cent trente-quatre Écossaisdans les mains des paysans, qui furent sans pitié. Latradition raconte encore quenivrés de leur victoire et deslibations dont ils la fêtèrent, ils forcèrent la malheureuseveuve de danser à tour de rôle avec chacun des vain-queurs jusquà ce quelle tomba morte. Quant aux au-li-cs prisonniers, on tira sur eux à la cible; dix-huitdentre eux seulement furent envoyés au roi de Dane-ujark; (inq à six malheureux, sur qui les balles, commepar miiacle, semblaient navoir aucune prise, furent. pics de Horuntinderna. — Dessin de M. de Sainte-Biaise. égorgés à coups de couteaux. |Le corps de Sinclnir futenterré hors du cimetière de léglise de Kvam, les pay-sans ne voulant pas lui donner une sépulture chré lu sur son tombeau lépitaphe .suivante : « Gi-git lecolonel Sinclair, tombé à Knnglen en 1312, avec neufcents Écossais qui furent broyés comme des pots defaïence par trois cents paysans norvégiens, commandéspar Berdon Segelstad de Ringeboe. » Une croix de bois est dressée dans le défilé sur lethéâtre même du carnage. Le rocher doù Guri en donnale signal se dresse noir et sinistre de lautre côté dufleuve. En arrivant à Lauergaai-d, ou nous dit que le princeétait dans les environs avec des ingéuiieurs pour exa-miner des terrains marécageux quon voudrait rendre àla culture. Uu éboulement arrivé, il y a près dun siè-cle, a comblé le lit de la rivière de Laagen, qui a pris unautre
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