Traité d'anatomie humaine . t; quelques-uns, enfin, se diri-geant en dedans, croisent la ligne médianeà travers la commissure antérieure pour se rendre au cordon antérieur du côtéopposé. Les cellules, doù émanent ces derniers cylindraxes (cellules conwiissu-rales de Gaja-l) occupent de préférence la partie la plus interne de la corne. —Indépendamment de ces cellules cordonales, nous trouvons, dans la corne anté-rieure et dans la région de la base, un certain nombre de cellules radiculairespostérieures (p. 431), je veux dire des cellules dont le cylindraxe traverse davanten arrière toute létend


Traité d'anatomie humaine . t; quelques-uns, enfin, se diri-geant en dedans, croisent la ligne médianeà travers la commissure antérieure pour se rendre au cordon antérieur du côtéopposé. Les cellules, doù émanent ces derniers cylindraxes (cellules conwiissu-rales de Gaja-l) occupent de préférence la partie la plus interne de la corne. —Indépendamment de ces cellules cordonales, nous trouvons, dans la corne anté-rieure et dans la région de la base, un certain nombre de cellules radiculairespostérieures (p. 431), je veux dire des cellules dont le cylindraxe traverse davanten arrière toute létendue de la corne postérieure, sort de la moelle par le silloncollatéral postérieur et se mêle alors aux racines postérieures ou sensitives desnerfs rachidiens. Comme ces dernières, elles traversent le ganglion spinal, maissans présenter, comme nous le montre la figure 309, la moindre connexion avecles cellules nerveuses ganglionnaires. Puis, au sortir du ganglion, elles passentdans le nerf Fig. 318. Coupe longitudinale du cordon latéral de la moelle (daprès van Geiiuchten). 1, fibres longitudinales du cordon laléral. — 2, érales, avec : 2, 2, leurs arborisations termi-nales. — 3, 3, deux cellules cordonales dont lecvlindraxe se rend au cordon latéral. 2 Cellules nerveuses de la corne postérieure. — La corne postérieure, à sontour, nous présente la colonne de Clarke, le groupe de la substance gélatineuse deRolando et des cellules solitaires : a. Colonne de Clarke. — La colonne de Clarke (fig. 316, 4) se trouve située à lapartie interne de la base des cornes postérieures, un peu en arrière de la commis- MOELLE EPINIERE 439 sure. Ce groupe cellulaire, signalé par Stilling dès 1843, mais particulièrementbien décrit par Lockf[.\rt Clarkk en 1851, porte inditïéremment les noms de noyaudorsal de Stilling ou de colonne vésiculaire de Clarke. Ces deux termes sontsynonymes, mais le dernier semble avoir prévalu dan


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