. Les Français peints par eux-mêmes . qui sert de valet d ■chambre est un véritable groom of bedehamber. Vouvpensez biin que mesdi moiselles ses filles ont des gou-vernantes anglaises. Elle ne veut parler quanglais, quoi-que sa mère et son mari nen sachent pas un mot. Ellene peut manger avec plaisir que de la gibelolle-soup oudelà hreadsauce, et son mari, <iui est un bon Français,serait pourtant bien aise de lui voir manger des pigeonsà la crapaudine ou des poulets en fricassée de temps entemps; mais il ne saurait obtenir quon lui serve du me-lon quau dessert; et, pour avoir la paix du ména
. Les Français peints par eux-mêmes . qui sert de valet d ■chambre est un véritable groom of bedehamber. Vouvpensez biin que mesdi moiselles ses filles ont des gou-vernantes anglaises. Elle ne veut parler quanglais, quoi-que sa mère et son mari nen sachent pas un mot. Ellene peut manger avec plaisir que de la gibelolle-soup oudelà hreadsauce, et son mari, <iui est un bon Français,serait pourtant bien aise de lui voir manger des pigeonsà la crapaudine ou des poulets en fricassée de temps entemps; mais il ne saurait obtenir quon lui serve du me-lon quau dessert; et, pour avoir la paix du ménage, il estobligé de le manger avec de la rhubarbe. On lui faitjourne lemcnt, à cet excellent mari, du polage à lan-glaise, cest-à-dire avec de leau, du poivre et du thym :il en gémit toujours, et ne sen irrite jamais, t/est bienla meilleure pâte de duc (|ui al jamais été confection-née sur une estrade et sous un ciel de lit empanaché.Aussitùl que ceiii- belle entend résonner les trois 248 LiS nrciiK-^ coups de cloche qui lui iinnoiuciil une visile, elle >e iiieli lire un jmiiiKil niigliiis. une f^azelle immense, et la con-vcisiition roule infailliblemenl sur le dernier bal dAl-mnks et les copieux dincrs du prince Loni-i-Napoicon;ensuite, on senlrelientogréablcinent. et lon disserte avecintérêt sur les paris de M. le comte dOrsay pour la courseau clocher de Silliiigburn, on pour les joutes de coqs aubois dEpiilng. Quand vous nêtes pas obligé découti r lalecture dun article bingrapliique ou littéraire de ladyniessinglon. vous êtes bien heui eux den être quille à sihou marché; ne vous plaignez donc pas, et surtout nac-cnspz jamais qui quece soit daiif/Zomanic; cest une in-digne expression (|ui vous ferait un lorl allreux; on assi-milerait cette accusation barbare à tous les actes de laméchanceté la plus no re et de la brnlalilé la )iUisodieuse. Apprenez quun jeune homme est disré presque dé>lionoré, qnand il nest
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