. Annales du Service des antiquités de l'Egypte . s gauche(fig. 1). Cest seulement dans la pose du quadrupède que les deux objetsmontrent quelque différence : dans lun (fig. 2) la girafe a les quatre pattesrepliées sous le corps : le cou est dressé le long de lavant-bras du conducteur,le museau baissé vient loucher le genou droit; le sommet de la tête nest pasbien conservé, lémail est tombé et lon ne distingue plus ni cornes ni • Voir la girafe figurée au tombeau de Rekh-ma-rà dans ia publication de Virey,pi. VI, et dans Rosellini, Monumeiiti civili, pi. XXII, Cig. a. — 63 — [3] oreilies. Dans


. Annales du Service des antiquités de l'Egypte . s gauche(fig. 1). Cest seulement dans la pose du quadrupède que les deux objetsmontrent quelque différence : dans lun (fig. 2) la girafe a les quatre pattesrepliées sous le corps : le cou est dressé le long de lavant-bras du conducteur,le museau baissé vient loucher le genou droit; le sommet de la tête nest pasbien conservé, lémail est tombé et lon ne distingue plus ni cornes ni • Voir la girafe figurée au tombeau de Rekh-ma-rà dans ia publication de Virey,pi. VI, et dans Rosellini, Monumeiiti civili, pi. XXII, Cig. a. — 63 — [3] oreilies. Dans le second spécimen, trois pattes sont repliées sons le corps,mais la quatrième est appuyée sur le sol comme si lanimal voulait serelever; cest la pose A,. Le cou était plus long, alteignant le niveau delépaule de lhomme, et la tête a été entièrement détruite. Sans être fin le travail est soigné. Le type de la girafe est l)ien étudié :le corps court, le long cou conique, la tète allongée, linégalité des pattes. davant et darrière, les sabots sont bien marqués; on doit penser que lemodeleur a vu une girafe vivante pour en avoir si liien retracé les carac-tères principaux. Je ne connais aucun emblème religieux dont fasse partiecet animal, aucun mythe où il joue un rùle. 11 est donc à supposer cpieces figurines nont pas dusage religieux ; elles ont peut-être été faites à lasuite de larrivée à Memphis dune girafe amenée du Soudan. La formegénérale étant celle dun pion, on peut croire que la mode a duré quelquetemps de remplacer la tête de moullon qui surmonte parfois les pièces dejeu par la figuration de lanimal qui faisait alors sensation dans la capitale,étant devenu presque aussi inconnu en Egypte quil lest de nos jours. G. Daressv. BERICHT iJBER DIE MALERISCHE TECHNIK DER HAWATA FRESKEN IM MUSEUM VON KAIRO FR. W. VON BISSING UND MAX REÂCH. i Sûdlich von dem bekannten Palaste Amenophis IV bei el Aniarna iag cin zweiter


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