Le théatre de Voltaire . eft chez la priiiceflè. TITUS. .... Oui , je vais chez Tullïe. . J*y cours. O Dieux de Rome ! O Dieux de ma patrie ! Frappez , percez ce cœur de fa honte alarmé , Qui ferait vertueux, sil navait point aimé. Ceft donc à vous , fénat , que tant damour simmole ? A vous , ingrats \ .... allons A Mejfaia. Tu vois ce capitole Tout plein de monumens de ma fidélité. M E S S A L A. Songez quil efl rempli dun fénat détefté. TITUS. Je le fais. du ciel qui tonne fur ma tête Jentends la voix qui crie : Arrête , ingrat, arrête , Tu trakis ton pays,,.. Non, Rome l non , Brut


Le théatre de Voltaire . eft chez la priiiceflè. TITUS. .... Oui , je vais chez Tullïe. . J*y cours. O Dieux de Rome ! O Dieux de ma patrie ! Frappez , percez ce cœur de fa honte alarmé , Qui ferait vertueux, sil navait point aimé. Ceft donc à vous , fénat , que tant damour simmole ? A vous , ingrats \ .... allons A Mejfaia. Tu vois ce capitole Tout plein de monumens de ma fidélité. M E S S A L A. Songez quil efl rempli dun fénat détefté. TITUS. Je le fais. du ciel qui tonne fur ma tête Jentends la voix qui crie : Arrête , ingrat, arrête , Tu trakis ton pays,,.. Non, Rome l non , Brutus ! Dieux TRAGEDIE. Dieux qui me fecourez , je fuis encor Titus. La gloire a de mes jours accompagné la courte ; Je na, point de mon fang déshonoré la fource • Votre viétime eft p„re , & s>a faut qu>aujourd^ Titus foit aux forfaits entraîné malgré lui , SM faut que je fuccombe au deffin çmi mopprime ; deux ! fauvez les Romains , frappez avant le crime, Fin du troifieme Aâe, 191. ^cxkx* R J94 S RU TU S i S-3g ACTE P REM LE RI TITUS, A R O N S , M E S S A Oui, jy ûùs réfolu , partez , ceft trop attendre i défefpéré , je ne veux rien entendre ;LaiffeZ-moi ma vertu , laifièz-moi mes contre vosraiibns , faible contre fes pleurs ,Je ne la verrai plus. Ma fermeté trahieCraint moins tous vos tyrans , quun regard de ne la verrai plus ! oui, quelle parte ah dieux ! A R O N vos intérêts feuls arrêté dans ces lieux ,Jai bientôt paflë lheure avec peine accordée , _Que vous-même , Seigneur , vous maviez demandée. TITUS. Moi, qne jai demandée ? A R O N S. Hélas ! que pour vous deux,Jatt-ad* en fecret un deftin plus heureux !Jefpéraïs couronner des ardeurs fi parfaites;Il ny faut plus penfer. TRAC ÊD-I E. ï95 T I T U S, Ah ! cruel que vous êtes ?Vous avez vu ma honte , Se mon abaiflement,Vous avez vu Titus balancer un , adroit témoin de mes lâches tendrefïèsj


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