La Lecture . r offensive victo-rieuse. CLXXXMII Laffaire du Bour^et était j)Ovu-donner lalarme aux plus opti-mistes, aux plus conciliants : levillage, pris le 28 octobre par lecoup de main de trois cents francs- Ritrauit. tireurs de la Presse, bientôt ap-puyés de mobiles et de gardes nationaux, était repris par lesAllemands le 30 octobre. Pendant ? deux jours, à la porte deParis, une poignée dhommes attendit du secours, des troupes,des canons, et attendit en vain, fut cernée, hachée, après unaffreux et héroïque combat, maison par maison. Le lendemain,le iïénéral Trochu parlait de cette l)atail


La Lecture . r offensive victo-rieuse. CLXXXMII Laffaire du Bour^et était j)Ovu-donner lalarme aux plus opti-mistes, aux plus conciliants : levillage, pris le 28 octobre par lecoup de main de trois cents francs- Ritrauit. tireurs de la Presse, bientôt ap-puyés de mobiles et de gardes nationaux, était repris par lesAllemands le 30 octobre. Pendant ? deux jours, à la porte deParis, une poignée dhommes attendit du secours, des troupes,des canons, et attendit en vain, fut cernée, hachée, après unaffreux et héroïque combat, maison par maison. Le lendemain,le iïénéral Trochu parlait de cette l)ataille de trois jours commedun pénible accident et déclarait textuellement que le village duBourget ne faisait pas partie de notre système de défense, queson occupation était dune importance très secondaire. A laffaire du Bouriret sajoute la reddition de Metz. On nycroit pas dabord lorsquelle est annoncée par Félix Pyat. Onbrûle son journal le Combat, on dénonce, à VOfficiel même, Pyat. 392 LA LECTURE ILLUSTREE comme un agent de Tétranger. Il faut l)ien venir à la vérité, et,le 30, une affiche de Jules Favre annonce à la fois le retour deThiers, une proposition darmistice des quatre grandes puis-


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