. Le Monde moderne. vigilant de Paris I Et, en allant à gauche, vers le sud, lecirque des coteaux de Suresnes, Saint-Cloud, Ville-dAvray, Bellevue et Meu-don, si frais, si coquets, avec leurs clo-chers et leurs villas jaillissant partout dumilieu de la plus abondante verdure 1 Entre lhippodrome et le chanqj den-traînement, la Villa de Longchamp quifut, sous le second Empire, la maisonde campagne des préfets de la Seine, etdont le parc occupe exactement la placede lancienne abbaye. On aperçoit lesderniers vestiges de ses ruines, la tour,prés de la villa, et à côté, le moulin pitto-resque,
. Le Monde moderne. vigilant de Paris I Et, en allant à gauche, vers le sud, lecirque des coteaux de Suresnes, Saint-Cloud, Ville-dAvray, Bellevue et Meu-don, si frais, si coquets, avec leurs clo-chers et leurs villas jaillissant partout dumilieu de la plus abondante verdure 1 Entre lhippodrome et le chanqj den-traînement, la Villa de Longchamp quifut, sous le second Empire, la maisonde campagne des préfets de la Seine, etdont le parc occupe exactement la placede lancienne abbaye. On aperçoit lesderniers vestiges de ses ruines, la tour,prés de la villa, et à côté, le moulin pitto-resque, murs tapissés de lierre, dontle pied qui borde la pelouse forme uneterrasse surélevée au champ de courses. De grandes constructions se dressentau delà de la piste : ce sont les tribunesoù des spectateurs aussi nombreux que liOlS I)K BOULOGN1-: ceux des grands cirques romains peu-vent trouver place. Cest là que se donnent les deuxgrandes fêtes annuelles du Rois aux-quelles assiste le Chef de LA f R O I X - T E L .1 .N Lune, toute de plaisir, les Coursesilii Grand Prix de Paris^ le premierdimanche de juin, qui marque la lin de« la saison », lépoque où il est fashiona-ble de quitter la ville pour la campagne. Ce jour-là se déploie le grand luxedes toilettes et des équipages. Tout cequil y a à Paris de calèches, de lan-daus, de phaétons et de beaux chevauxest dehors ! A certaines heures, de laplace de la Concorde, les Champs-Ely-sées, du Hois, le Hout du Lacet lAllée de Longcliainp, jusquà la Cas-cade, et surtout au retour, sur le même parcours en sens inverse, le Ilot desvoitures coule si pressé que, malgrélampleur des chaussées, elles sont mueà roue, forcées dall(fr au pas. Cest là quon venait admirer, souslEmpire, les superbeschevaux de la Cour, sicorrectement attelés à la1 laumonl. Pour ceux qui ne sai-sissent pas la beauté mo-rale, toute philosopiiiquede la simplicité républi-caine, la Cour apparaissaitcomme la d
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