La Lecture . Jallais deliberemmoiil, ênnemelaissant même pas émouvoir par le liiste spectacle, de la pendant que quelquun dentre nous iil devait bien y avoir unpianiste dans le nombre) jouerait la Marseillaise sur le piano dela préfète ! Quelle ivresse ! d. Jai ù (liic iiuoii fasse savoii h. ma (ciimio i-t au piTc Honiiin,(lUi; ji; VDiilais les (.IuIuvissol (,1cigc 4(1;.) 410 LA LECTURE ILLUSTREE Je vous le dis, cétait possible. Cétait réalisable. Cela chan-geait la face des choses. Ce qui nest pas arrivé semble fou, maispas plus insensé, je vous jure, que ce qui arrive réellement. E


La Lecture . Jallais deliberemmoiil, ênnemelaissant même pas émouvoir par le liiste spectacle, de la pendant que quelquun dentre nous iil devait bien y avoir unpianiste dans le nombre) jouerait la Marseillaise sur le piano dela préfète ! Quelle ivresse ! d. Jai ù (liic iiuoii fasse savoii h. ma (ciimio i-t au piTc Honiiin,(lUi; ji; VDiilais les (.IuIuvissol (,1cigc 4(1;.) 410 LA LECTURE ILLUSTREE Je vous le dis, cétait possible. Cétait réalisable. Cela chan-geait la face des choses. Ce qui nest pas arrivé semble fou, maispas plus insensé, je vous jure, que ce qui arrive réellement. Et jeme disais : « Cela sera!... Brichanteau, tu nentreras peut-êtrejamais à la Comédie-Française, mais tu feras irruption dans lhis-toire ! » Seulement, je ne pouvais pas y faire irruption tout seul. Il mefallait des collaborateurs, je ne dirai pas des complices. Dabord,je ne confiai mon projet quà un ou deux de ceux de mes compa-gnons qui minspiraient le plus de confiance. Il pouvait y avoirdes moutons parmi les prisonniers. Je mouvris cœur et âme à unvieux zouave de Crimée qui ne rêvait que plaies et bosses etremâchait dans sa grande barbe dun gris roux sa rage denavoir pas descendu un Prussien. Il me regarda avec ahurissement au premier


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