. De l'art des devises . ne pompeufè çf hriUante lumière^Commençant ma carrière,Ta^vois ra<vi les cœurs ^favoisfurprii les yeux: ^és-ja tout madoroit,tout me renâoit hommage^Lors que pour fupprimervn jourJt glorieux,Vn uent malin,de ma gloire envieux,T^e?^ mon lever me couvrit dvn nuage. pp 2^S CABINET IL nefl point de feu qui ne séteigne , celuydu lour séteint tous les foirs , & celuy desEftoiles tous les matins. Les Montagnes quibruflentnebruflentpas toufiours: Et la fièvredu Lyon, quoy quon en die, à fei y à pourtant certaines gents qui ne (ont ja-mais iâns feu : Et fans f
. De l'art des devises . ne pompeufè çf hriUante lumière^Commençant ma carrière,Ta^vois ra<vi les cœurs ^favoisfurprii les yeux: ^és-ja tout madoroit,tout me renâoit hommage^Lors que pour fupprimervn jourJt glorieux,Vn uent malin,de ma gloire envieux,T^e?^ mon lever me couvrit dvn nuage. pp 2^S CABINET IL nefl point de feu qui ne séteigne , celuydu lour séteint tous les foirs , & celuy desEftoiles tous les matins. Les Montagnes quibruflentnebruflentpas toufiours: Et la fièvredu Lyon, quoy quon en die, à fei y à pourtant certaines gents qui ne (ont ja-mais iâns feu : Et fans feire tort à la mtmoirede celuy pour qui cette Devife a efté faire, onpeut dire quil eftoit de ces gens-là. Il ny avoitpas vn plus honncfte homme à la Cour, nyplus généralement aimé. Aulî» ny en avoit ilpoint de plus aimant: Ec il neccfla daimer,quequand il ecffa de vivre. La Devife le compareen cela à la mefehe, qui brufîe jufques au boutj.,quand vne fois elle a eflé allumée. DE DEVISES 399. LJEvent 4 heauJouffieryleCiel à heau les orages sémouvoir,Rien ne peut éteindre efi moins de mon choix^ qùil nefide mon defiin^Davoir toujours le feu dans ÏAme»Et de brujlerjufquà la fin. ppij 3ca CABINET QVoy que tous les Oy féaux naifTent libres,ils ne gardent pas toufiours leur liberté.Ceux qui ne fe prennent pas à la gluc, commedifoit Philippe II., fe prennent avec des filets;& on accacheà la perche, ceux quon ne peuttenir en cage. La vitelTe n en deffend pas lesVautours, &c la fierté nen garantit pas les Ai-gles. LefeulOyfeau de Paradis qui ne vient ja-mais a. terre,eft en feuretéde cecofté-là:Il narien à craindre des fiUets ny dés paneaux : Etce neft pas pour luy quil y à des chaperons 8cdes cages. Ceft la figure dVne Perfonne de grand mé-rite, & fort jaloufe de fa liberté. Les ChalTeurs& les pièges ne luy ont pas manqué : mais ellea eflé plus fine que les Chaffeursî^ fa vertu latoufiours tenue au delTus des pi
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