Fables de Lessing . nt nomméLessing; je dirai seulement que lorsquunemine nous a ouvert son sein pour nous en-richir , la reconnaissance devrait, au moins,nous engager à déclarer dans quel pays elleest située. M. Ginguené a été plus délicat,et un homme de lettres aussi distingué que luidevait lêtre. Sa falDle des A?ies, quon ma-vait lue avant que jentreprisse mon travail, seretraça à mon esprit avec tant davantages,quand jarrivai à cette partie de ma traduc-tion , que je tombai dans une espèce de dé-couragement que jeus bien de la peine àsurmonter. PRÉFACE. i3 Il existe dautres fabliers allema


Fables de Lessing . nt nomméLessing; je dirai seulement que lorsquunemine nous a ouvert son sein pour nous en-richir , la reconnaissance devrait, au moins,nous engager à déclarer dans quel pays elleest située. M. Ginguené a été plus délicat,et un homme de lettres aussi distingué que luidevait lêtre. Sa falDle des A?ies, quon ma-vait lue avant que jentreprisse mon travail, seretraça à mon esprit avec tant davantages,quand jarrivai à cette partie de ma traduc-tion , que je tombai dans une espèce de dé-couragement que jeus bien de la peine àsurmonter. PRÉFACE. i3 Il existe dautres fabliers allemands ; onmassure quils offrent des beautés neuves etpiquantes : si lAuguste Souverain, protecteuréclairé des sciences et des arts, à qui je pré-sente ce premier essai, daigne sourire à mesefibrts, je sens que je puis encore avoir lecourage audacieux de faire connaître à mescontemporains des productions quils doiventestimer, et démériter ainsi la glorieuse bien-veillance du second Periclè A SON ALTESSE ROYALE ET ÉMINENTISSIME MONSEIGNEUR LE PRINCE PRIMAT, GRAND-DUC DE FRANCFORT. LE PHÉNIX, LE JEUNE ROSSIGNOLPT LE MILAN U N jeune rossignol dont les trop faibles yeux, Par un souffle été privés de la clarté céleste, Imprudemment sortit Un matin de son tel essor pouvait lui devenir funeste : i6 ÉPITRE BÉDICATOIRE, Il vole, va, revient; mais bientôt il sabat,Ne sait où sarrêter; il gémit, son cœur petit malheureux! cest en vain quil sagite, En vain il regrette son gîte,Il ne voit rien ; comment prendra-t-il son élan ? Tout à coup quel effroi! laigre cri du milan Vient frapper son oreille. Il se blottit, se cache, Et se croit caché tout de bon. Déjà lœil de loiseau félon. Brillant despoir, sur lui sattache;Il va le déchirer, il ouvre un bec cruel Mais le phénix, dont lexistenceDevient pour le sauver un prodige réel, Voit son danger, sélance,Le couvre de son aile, et. Calmant sa souffrance, Le repo


Size: 1393px × 1794px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1810, bookidfablesdeless, bookyear1811