. Les vacances . ez pasde là. — Comment faire? sécriait-on. Si on allait cher-cher des cordes? » Jean réfléchit une minute, se débarrassa desa veste et sélança sur larbre, dont les branchestrès basses permettaient de grimper dessus. « Que fais-tu? cria Léon : tu vas être engloutiavec elle. — Imprudent ! sécria M. de Rugès. Descends, tuvas te tuer. » Mais Jean grimpait avec une agilité qui lui fitpromptement atteindre le haut du tronc sétait élancé après Jean et arriva près delui avant que son père et sa mère eussent eu letemps de len empêcher. Il tenait la veste de Jeanet défit


. Les vacances . ez pasde là. — Comment faire? sécriait-on. Si on allait cher-cher des cordes? » Jean réfléchit une minute, se débarrassa desa veste et sélança sur larbre, dont les branchestrès basses permettaient de grimper dessus. « Que fais-tu? cria Léon : tu vas être engloutiavec elle. — Imprudent ! sécria M. de Rugès. Descends, tuvas te tuer. » Mais Jean grimpait avec une agilité qui lui fitpromptement atteindre le haut du tronc sétait élancé après Jean et arriva près delui avant que son père et sa mère eussent eu letemps de len empêcher. Il tenait la veste de Jeanet défit promptement la sienne. Jean, qui avait jetéles yeux dans le creux de larbre, avait vu Sophietornbée au fond et sétait écrié : « Une corde! une corde! vite une corde! »Léon, Camille et Madeleine sélancèrent dans la LES VACANCES 63 direction du moulin pour en avoir une. Mais Jac-ques passa les deux vestes à Jean, qui noua vive-ment la manche de la sienne à la manche de celle. Jean, effrayé, cherchait sur les arbres. de Jacques, et jetant sa veste dans le trou pendantquil tenait celle de Jacques : « Prends ma veste, Sophie; tiens-la ferme àdeux mains. x\ide-toi des pieds pour remonter pen-dant que je vais tirer. » Jean, aidé du pauvre petit Jacques, tira de toutes 64 LES VACANCES ses forces. M. de Rugès les avait rejoints et lesaida à retirer la malheureuse Sophie, dont la têtepâle et défaite apparut enfin au-dessus du trou. Aumême instant, les vestes commencèrenl à se déchi-rer. Sophie poussa un cri perçant. Jean la saisitpar une main, M. de Rugès par lautre, et ils laretirèrent tout à fait de cet arbre qui avait failliêtre son tombeau; Jacques dégringola lestementjusquen bas; M. de Rugès descendit avec plus delenteur, tenant dans ses bras Sophie à demi éva-nouie, et suivi de Jean. Mme de Fleurville et toutesces dames sempressèrent autour delle ; Margueritese jeta en sanglotant dans ses bras. Sophie lem •brassa te


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