. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. ques suggéra toutnaturellement lidée de fabriquer des diptyques ecclésias-tiques destinés au même usage, mais ornés de sculpturespieuses et empruntées à la religion nouvelle. « Ce nouveaubesoin, dit Labarte, donna une grande impulsion à la sculp-ture en ivoire. Dès la fin du ive siècle, des diptyques detrois sortes furent spécialement sculptés pour les églises,les premiers pour servir de couverture aux diptyques écrits,contenant les noms qui étaient lus à un certain moment dela messe, les seconds qui étaient p
. La Grande encyclopédie, inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. ques suggéra toutnaturellement lidée de fabriquer des diptyques ecclésias-tiques destinés au même usage, mais ornés de sculpturespieuses et empruntées à la religion nouvelle. « Ce nouveaubesoin, dit Labarte, donna une grande impulsion à la sculp-ture en ivoire. Dès la fin du ive siècle, des diptyques detrois sortes furent spécialement sculptés pour les églises,les premiers pour servir de couverture aux diptyques écrits,contenant les noms qui étaient lus à un certain moment dela messe, les seconds qui étaient placés sur lautel et surlambon, et exposés à la vue des fidèles auxquels on lesdonnait souvent à baiser, les troisièmes qui servaient à ladécoration du livre des évangiles. Les sculptures repro-duisaient, soit des scènes de la vie et de la passion duChrist, soit limago du Christ dans lune des feuilles et cellede la Vierge dans lautre. » Au moyen âge, lusage des diptyques est constant dansles églises; bien plus, les particuliers en possèdent de plus. Diptyque en ivoire (Musée de Cluny). petites dimensions. Ce sont des tableaux à volets, dont lesplats extérieurs sont généralement sans ornements à ren-contre des diptyques antiques, tandis que les plats inté-rieurs sont au contraire couverts de sculptures et dimages - 647 — DIPTYQUE — DIRAN pieuses. « Le croisé, le voyageur, le pèlerin le plus pauvrerenfermait clans des diptyques ou des triptyques les saintesimages quil transportait dévotement avec Ces tableauxcomposés soit de deux feuilles, soit dune feuille centraleque recouvraient deux et quatre volets liés par des char-nières, recevaient alors le nom de tableaux cloants, auquelon a substiluéde nos jours ceux de diptyque, de triptyque,de tètraptyque, suivant le nombre des feuilles. » (Labarte,t. I, p. 235.) Tous les musées de lEurope et un grandnombre de collections privées ont de ces diptyques et deces triptyques d
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