Le compere Mathieu, ou Les bigarrures de l'esprit humain . ne doit jamais nous faire man-quer à nous - mêmes {a) , & je me dé- (a) htjlitm i & nnacefn prof>ofiti vïrtim ,JVon eivitim ardor frata ,J>ion vultus tttjiantii TyranniMente quatit folidà , neque Aufler ,Dux inqititii turbidiu Adrice ,Kec fulminanùs magna Jovis manus :Si fraCïtis lUitbatur orkii,tmpavidum feriem ruinée, Hof. Lib. m. Ode 5. : ; • Ahus Oiym^i Vertfx i qui fpMtio ventes hiemefque relinquit 3 14 188 LE COM P ER E fcndrois. Toutes les menaces du mon-de ne mempêcheront point de fortirà mon ordinaire : Jamai
Le compere Mathieu, ou Les bigarrures de l'esprit humain . ne doit jamais nous faire man-quer à nous - mêmes {a) , & je me dé- (a) htjlitm i & nnacefn prof>ofiti vïrtim ,JVon eivitim ardor frata ,J>ion vultus tttjiantii TyranniMente quatit folidà , neque Aufler ,Dux inqititii turbidiu Adrice ,Kec fulminanùs magna Jovis manus :Si fraCïtis lUitbatur orkii,tmpavidum feriem ruinée, Hof. Lib. m. Ode 5. : ; • Ahus Oiym^i Vertfx i qui fpMtio ventes hiemefque relinquit 3 14 188 LE COM P ER E fcndrois. Toutes les menaces du mon-de ne mempêcheront point de fortirà mon ordinaire : Jamais rien ne marrête j Je brhve la tempête ,Jaffronte le trépas iSi le Ciel en éclats,Séciouloit fur ma tête 3Je ne tremblerois pas. Perpetuvm nulla temeratur nube ferenum ^Çtljîor exfitrgii fhtviij y auditque rttentesSub fedibiis nimbos , ô* rauca tonitrtta cakatSif pùihns anirni per tama ntgotia liberÏLmtYgit , Jliîiliif^ue fui : jiTfiiqiie tenoremflcCtèra non odium co:^it , mn gratta , du Mail» Thtod. Con». CHA- MATTHIEU. 189 CHAPITRE XVIII. Continuation du même Sujet, PEre Jean parîoit encore, lorAjuele Cempere rentra. Et ce dernierfut à peine dans la chambre que Diegosécria : Ah ! mon cher Maître, oùavez- vous été ? il ei\ venu ici un mau-dit Milord qui a iniblté le refpeclablcrere Jean, & qui sen eft allé difantquil le feroit jetter dans la Tamife. Lorfque le Compère eut appris le dé-tail de cette aventure , il pefta à fouordinaire, & nous dit : Lon encore que tout nefi pas mal dansce monde ? Des hommes amont in-venté de vains titres, de vains , de vaines diftindions ; & ceuxqui en feront revêtus , viendront im-punément infulter les honnctes gen*îdans leur logis, & finiront par les de les. faire noyer , parce que ceshonnêtes gens auront ufé du droit quetout liomuie a ratureîlemcnt de fe dé-,fendre ? Si UrJ était hi^n , verroir- onjjt cI-^^[gs ? ii-les Loix eioîe;]: 15)0 LE
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