Revue pittoresque : musée littéraire . ne-OudetteGrappin, âgée de cent trente-iiualre ans el dixmois, comme il nous a apparu par lextrait baplis-taire délivré le 18 septembre iCO, signé et extraitpar M. Thomas, curé de BalhéTam, proche Giez,en Franche-Comté; laquelle est née le 5 marsICOG; veuve, en quatrième noces, de FrançoisLebrun, procureur tiscal de M. de Rhumanl, quai vres. Mais les deux domestiques, qui, de leur côté, «des Théatins; a été inhumée, le 6, au cimetière denétaient pas sans défiance, tinrenl sans doute ! Saint-Paul, sa paroisse. Si(/7iéMoncheray, prêtre.»conseil, el ouvriren


Revue pittoresque : musée littéraire . ne-OudetteGrappin, âgée de cent trente-iiualre ans el dixmois, comme il nous a apparu par lextrait baplis-taire délivré le 18 septembre iCO, signé et extraitpar M. Thomas, curé de BalhéTam, proche Giez,en Franche-Comté; laquelle est née le 5 marsICOG; veuve, en quatrième noces, de FrançoisLebrun, procureur tiscal de M. de Rhumanl, quai vres. Mais les deux domestiques, qui, de leur côté, «des Théatins; a été inhumée, le 6, au cimetière denétaient pas sans défiance, tinrenl sans doute ! Saint-Paul, sa paroisse. Si(/7iéMoncheray, prêtre.»conseil, el ouvrirent la lettre, car le laquais la j « CoUationné à loriginal, et délivré par nous,rendit k Marion, en lui assurant que Ninon nexis- ^ prêtre, bachelier en théologie, vicaire de la sus-lait plus. Marion, désolée, neut dautre parti k j dite paroisse de Saint-Paul. A Paris, ce 20 avrilprendre que de sabandonner a la Providence, j 1780. Signé foïima. »Elle passa quelques années réduite a végéter dans (. \ T W pioi htt «int -H \ H illes VADÉ. 1. Quil nous soit permis desquisser en quelquestraits le Corneille des halles, cotte physionomierubiconde qui nous apparaît dans la galerie despoètes de qualrièmc ordre tout épanouie dun rirede carnaval. Saluons la gaieté, quel que soit sonmasque : les méchants ne rient pas. 11 y a tou-jourscu en France un refuge pour la gaieté; avantdéjouer la comédie, elle chantait; Vadé la cultivatout il la fois au théâtre et au cabaret, dans lo-péra-coniique et dans la chanson à hoire. Auxvii<- siècle, la chanson bravait tout en riant ;elle allait, aheille imprudente bourdonner partoutjusquà loreille de Mazarin. Molière venu, la gaietéprit avec lui de gré ii gré toutes lesmétamorphosesde la scène. Molière mort, la gaieté sen alla,écloppée, trouver Regnard et Dancourt commepis aller. Parmi les héritiers de Dancourt, il ne fautpas oublier Vadé; seulement il fut la dernière ex-pression de


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