Gazette des beaux-arts . rait été à la Lorraine ce queLouis XIV fut pour la France. » Mais à quoi bon les citations? \JArmoriai lia Bibliophile devient dès ce jour lemanuel indispensable de tous ceux qui possèdent des livres. Deux sections le composent :la première, sous le titre de Maison de France, comprend les rois, les reines et lesprinces; la seconde, les bibliophiles ou amateurs divers. Malgré ses nombreusesrecherches, sa conscience et son savoir, M. ,1. Guigard na pas la prétention de don-ner un travail complet. Tel quil est, et nonobstant dinévitables lacunes qui serontcomblées plus ta


Gazette des beaux-arts . rait été à la Lorraine ce queLouis XIV fut pour la France. » Mais à quoi bon les citations? \JArmoriai lia Bibliophile devient dès ce jour lemanuel indispensable de tous ceux qui possèdent des livres. Deux sections le composent :la première, sous le titre de Maison de France, comprend les rois, les reines et lesprinces; la seconde, les bibliophiles ou amateurs divers. Malgré ses nombreusesrecherches, sa conscience et son savoir, M. ,1. Guigard na pas la prétention de don-ner un travail complet. Tel quil est, et nonobstant dinévitables lacunes qui serontcomblées plus tard, il est appelé à rendre dincontestables services, et nous devonssavoir gré à son auteur davoir établi le premier un répertoire sans précédent et oùsont représentés les symboles qui figurent sur les ouvrages que lon voit passerfréquemment dans les ventes publiques, et dont la reliure est un objet de convoitisepour le collectionneur. LOUIS DESPHEZ. I^H ^^S i^^s Le Rédacteur-gérant: RENE 24 186 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. du Danube. Lon voit de loin des troupeaux de cerfs traverser la prai-rie ; ils reviennent chaque matin ; ils senfuient chaque soir, quandlaffluence des promeneurs trouble leur solitude. » M de Staël ne reconnaîti-ait plus aujourdhui le Prater, où elleaimait à rêver. Les prairies que traversaient les cerfs sont devenues desparterres de fleurs; des kiosques se sont élevés sur lemplacement desvieux arbres tombés sous la cognée; des jets deau, jaillissant au milieudes bassins, ont remplacé les joncs et les nénufars qui encombraientles marais. De brillants orchestres se font entendre parmi les bosquets,des cafés sans nombre salignent sur des chemins fraîchement établis,et des constructions dans tous les styles, persan, égyptien, turc, russe,italien ou français, servent de satelHtes au vaste palais qui contient lexpo-sition. Au lieu dun jardin improvisé, comme était notre champ de Marsen 1867, les abords de lexpositi


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