L'Invasion de la mer . enir sur lacomposition de ces terrains dont la couche forme le fond dessebkha et des chotts. A la partie supérieure sétend une croûtesalifère, sujette à de certaines oscillations très sensibles. Au-dessous, les sables se mélangent de marnes, parfois fluides, oùleau entre pour les deux tiers, ce qui leur enlève toute consis-tance. Parfois les sondes ne rencontrent la roche quà de grandesprofondeurs. Il ny a donc pas lieu de sétonner si hommes etchevaux disparaissaient dans ces couches semi-liquides, commesi le sol se dérobait sous eux, et sans quil fût possible de leurpor
L'Invasion de la mer . enir sur lacomposition de ces terrains dont la couche forme le fond dessebkha et des chotts. A la partie supérieure sétend une croûtesalifère, sujette à de certaines oscillations très sensibles. Au-dessous, les sables se mélangent de marnes, parfois fluides, oùleau entre pour les deux tiers, ce qui leur enlève toute consis-tance. Parfois les sondes ne rencontrent la roche quà de grandesprofondeurs. Il ny a donc pas lieu de sétonner si hommes etchevaux disparaissaient dans ces couches semi-liquides, commesi le sol se dérobait sous eux, et sans quil fût possible de leurporter secours. Il eût été à souhaiter que, au sortir de lIIinguiz, les fugitifsretrouvassent les empreintes du passage de Hadjar et de satroupe de Touareg à travers cette partie du chott. Des traces depas sur la croûte blanche nauraient pas encore eu le temps deseffacer, puisque ni le vent ni la pluie navaient balayé lest duMelrir depuis quelques jours. Dans ce cas, il ny aurait eu quà LE TELL •213. M. François senliza jusquà mi-corps. (Page 217. les suivre pour ne point sécarter des passes bien connues desindigènes jusquà loasis de Goléah, vers laquelle vraisemblable-ment se dirigeait le chef targui. Mais ce fut en vain que M. deSchaller rechercha ces vestiges, et il fallut en conclure que labande navait pas longé jusquà son extrême pointe les bords le cheminement, le capitaine et lingénieur se tenaient 214 LINVASION DE LA MER. en tête, précédés du chien qui courait en éclaireur. Avant desengager clans telle ou telle direction, ils essayaient de déterminerla composition du sol, examen que la longue nappe salifère ren-dait assez difficile. La marche ne seffectuait quavec cette première étape, lorsquelle eut pris fin vers onzeheures, ne comprenait-elle quun parcours de quatre à cinq kilo-mètres. Il fallut alors faire halte, autant pour se reposer quepour manger. Il ny avait en vue ni une oasis, ni un hois
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