. Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères. x, notremaifon fera compofée de dix perfonnes,neuf Prêtres 6c un Frère chirurgien ; fi laProvidence nous procure encore le Pèredu Gad, jefpere que notre niifîion pro-duira de grands fruits ; nous avons en-core pour cultiver les milnons des envi-îoriS trois Pères Chinois, 11 ne nous rcl^a Ç74 Lettres èdlfianus rienàfouhaiter^finon que la Providenceménage quelque circonftance pour faireentrer quelques mifîionnaires dans lesprovinces ; deux ou trois ouvriers debonne volonté pourroient fuffire. LesPères Baron & Lamiral, mes deux c


. Lettres édifiantes et curieuses, écrites des missions étrangères. x, notremaifon fera compofée de dix perfonnes,neuf Prêtres 6c un Frère chirurgien ; fi laProvidence nous procure encore le Pèredu Gad, jefpere que notre niifîion pro-duira de grands fruits ; nous avons en-core pour cultiver les milnons des envi-îoriS trois Pères Chinois, 11 ne nous rcl^a Ç74 Lettres èdlfianus rienàfouhaiter^finon que la Providenceménage quelque circonftance pour faireentrer quelques mifîionnaires dans lesprovinces ; deux ou trois ouvriers debonne volonté pourroient fuffire. LesPères Baron & Lamiral, mes deux cherscompagnons de voyage, jouiffent auffi-bien que moi dune parfaite fanté ; jeme recommande , &: recommande toutenotre miffion à vos prières & à celles detous nos amis. Nous navons point en-core reçu cette année de nouvelles de laCochinchine & duTonking, dont lan-née dernière la plupart des Miffionnairesavoient été chaffés. Je fçais feulementque le Père de Horta, Jéfuite ,efl toujoursdétenu phfonnier. Je fuis, & & curîcufcs, ^7j LETTRE Du Révérend Pcn François Bourgeois , à Madame de ***. APeking, le 15 oftobre 1769. Madame, F. a Voici la troilieme lettre que jai lhon-fteur de vous écrire. Votre piété, votreattachement pour mes meilleurs amis ,votre zèle pour les mifîions étrangères ,tout me perfuade que la liberté que jeprends ne vous déplaît pas. Je vous difois lan paffé quil sétoitélevé ici une perfécution contre notrefainte religion. Je ne pus vous en man-der que les commencemens, parce queles vaiffeaux fe difpofoient alors à leurdépart pour lEurope. En voici la jour que nous faifions la fête deS. Stanillas Koska , un Grand de lEm-pire du tribunal des Minières vint ànotre maifon en habit de cérémonie , 57^ Lettres édifiantes fans cependant être accompagné. Il fecontenta de demander un Miflionnairequi eft un peu de fa connoiffance. Quoi-quautrefois il eut déjà vu notre églife,il voulut encore y al


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