L'illustration : journal universel . r le monument que le roi a fait érigerà la mémoire de son aïeul, sur le monticule même où saintLouis expira (voir lIllustration, t. Il, p. ..:. Le lundi, le prince a été dîner au camp de la Moliamme-dié, où le bey rassemble fréquemment ses troupes, et qui, 328 LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. depuis deux ou trois ans, est devenu le lieu le plus habituelde sa résidence. Son altesse a lait à son liôte les honneurs deses établissements bey, suivi de son état-major, tout élincelant de dorures, est venu à son tour, le mardi, rendre


L'illustration : journal universel . r le monument que le roi a fait érigerà la mémoire de son aïeul, sur le monticule même où saintLouis expira (voir lIllustration, t. Il, p. ..:. Le lundi, le prince a été dîner au camp de la Moliamme-dié, où le bey rassemble fréquemment ses troupes, et qui, 328 LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. depuis deux ou trois ans, est devenu le lieu le plus habituelde sa résidence. Son altesse a lait à son liôte les honneurs deses établissements bey, suivi de son état-major, tout élincelant de dorures, est venu à son tour, le mardi, rendre visite a S. A. R. Aprèsles premiers compliments, le prince [tunisien a attaché à la Imiil redu prince français une décoration en diamants, pareille a celle dont le port estexclusivement réservé aux membres de la famille régnante de Tunis. Lentretien a étédes plus affectueux. Dans I après-midi du même jour, le beya envoyé en cadeau à S. A. H. un magnifique sabre enrichide brillants, et trois chevaux de grand ^fl^i. â * t> du fort de la Goulette.) M. le duc de Montpensier aquille Tunis le mercredi ma-tin, à huit heures. Il a fait sesadieux au bey à la Goulette,et sest embarqué pour Constan-tinople. Une foule nombreuseassistait, sur le port, à son em-barquement. Le quai, que lonappelle simplement la Marine,est dailleurs la seule prome-nade des environs de Tunisque fréquente la bonne société. Une réforme que nous de-vons signaler ici, cest quedans les réceptions officiellesdu bey de Tunis, lusage dubaisement de main, formalitéobligatoire autrefois pour tousles consuls, et même inséréedans les traités, a été récem-ment supprimé par lavant-dernier consul de France, Ce fonctionnaire estle premier qui se soit refusé à cet acte dhumilité envers unprince barbaresque. Les autresconsuls suivirent son exemple,et se contentent maintenant,dans


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