Théorie de l'impot . commun quon ne penfe,aux aveugles volontaires qui efperenttrouver leur bien particulier dans lemal public. Il eil dangereux , dira-t-on , quuncorps noué dun bout à lautre fe dé^noue dun feul trait. Non, Seigneur,le corps de votre Etat a toute la force&C la volonté néceffaire : & quant auremède, il confifte tout entier en unpoint ; rendre fon immunité entière autravail & à tout ce quil embrafle , &Caffeoir les revenus du fifc , coproprié-taire naturel dans lEtat, fur le produit^ainfi que le font tous les autres revenusquelconque*. Avant de détailler la manière dontpeut fe f


Théorie de l'impot . commun quon ne penfe,aux aveugles volontaires qui efperenttrouver leur bien particulier dans lemal public. Il eil dangereux , dira-t-on , quuncorps noué dun bout à lautre fe dé^noue dun feul trait. Non, Seigneur,le corps de votre Etat a toute la force&C la volonté néceffaire : & quant auremède, il confifte tout entier en unpoint ; rendre fon immunité entière autravail & à tout ce quil embrafle , &Caffeoir les revenus du fifc , coproprié-taire naturel dans lEtat, fur le produit^ainfi que le font tous les autres revenusquelconque*. Avant de détailler la manière dontpeut fe faire ce grand changement, jedois vous montrer dans le même fensprécis où jai préfenté toute cette ma-tière , quels font ks inconvéniens infé-jparables de la forme de régie intérieurede cette partie dans vos Etats. Je dis;de la forme feulement, fans confidérer E quant à préfent les vices du fond, quientraînent néanmoins les autres, maisque jai défignés ci-deffus en V. ENTRETIEN. De la forrm de Régie Intérieure abufiye* LA contribution du Citoyen au tréforpublic eil-elle un tribut, ou unedépouille ? La quelHon leule feroit un^crime. Ceil un tribut, confié, précieux,& lexécution du premier des devoirsphyfiques ici-bas. Si ceft un tribut,cefl à celui qui loffre à le pré dit : Ils fe contenteront des ohlcttiens des dixmes ^ &C ne dit point^, ilslèveront la dixme. Dieu, notre Créa-teur , notre Père &i notre Souverain Sei-gneur, a rejette les offrandes forcées;il nagrée que celles que le cœur pré-cède & accompagne. Le tribut eil ledroit des Princes. : la dépouille eft lecrime des Tyrans. Les Magiftrats & les Minières font,en ce genre revêtus du facerdoce tem-porel. Cefl aux premiers à préfenteraux Souverains la portion de tribut desipeuples confiés à leur garde ; ceft auxderniers à en faire, fous la diredion duPrince, lemploi le plus fidèlement di« E a *f> 100 <-^rigé vers fon objet. To


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