Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . ont ni roi, ni empe-reur. Chacun est son roi à lui-même. Ils ont autant dépouses quil leur plait, et il ny a aucun empé-riicmcnl de parenté à ces mariages quils peuvent rompre selon leur caprice, car ils sont sans lois etjirivfs de raison. Us nont ni temples, ni religion, et cependant ils adorent des idoles. Que dirai-je de () Vo)-., sur les boloques,
Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . ont ni roi, ni empe-reur. Chacun est son roi à lui-même. Ils ont autant dépouses quil leur plait, et il ny a aucun empé-riicmcnl de parenté à ces mariages quils peuvent rompre selon leur caprice, car ils sont sans lois etjirivfs de raison. Us nont ni temples, ni religion, et cependant ils adorent des idoles. Que dirai-je de () Vo)-., sur les boloques, les Tjbles du hUtfjinui pittoresque.{) Histoire dun voi/nge fait en la terre du Brèail. olc; 3 ëdilion, Paris, 159i. f) Ici se trouvent dis ou douze lignes sur les dépnrlcmenls des femmes. Ce, passage,quil nous est iniiiosjililc de ne pasoniellre, ii(.-,t peni èlre p,i< un île riiix ipii ronlrilHMivnt le miiiiis ,i donner de populuiKi au nom dAiu«iic Ve^puee. 2i; 202 VOYAGEURS MODERNES. — AMÉRIC VESPUCE. plus? Ils vivent avec une détestable licence qui les fait ressembler plutôt à des épicuriens quà des stoï-ciens. Ils ne se livrent à aucune espèce de commerce ; ils ne connaissent aucune monnaie. Néanmoins,. Conibal dindigènes brésiliens. — Daprès Jean de Lèry. ils sont souvent en discorde entre eux, et ils se livrent des combats affreux, mais sans nul art les conseils, les vieillards influencent les jeunes gens, leur font adopter les résolutions qui leurconviennent, et enflamment leur ardeur pour combattre et mettre à mort leurs ennemis. Sils sont vain-queurs, ils coupent en morceaux les vaincus, les mangent, et assurent que cest un mets très-agré se nourrissent ainsi de cliair humaine; le père mange le fils, et le fils le père, suivant les circon-stances et les hasards des combats. Jai vu lin abominable homme qui se vantait, et ipii nen tirait pas peu de vanité, davoir mangé plusde trois cents hommes.
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