. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 172 CAL [C ALLE VILLE BARâBLA] Pétiole : peu long, épais, souvent rosé à la base, presque dépourvu de cannelure. â Stipules : petites ou moyennes. Fertilité. â Pomme Calleville Barré. Médiocre. Culture. â La gretïe sur paradis et la forme cordon ou gobelet lui sont très - profitables ; pour en faire un plein-vent passa- ble il faut, en rai- son de ses rameaux étalés et si génicu- lés, le greffer en tête
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 172 CAL [C ALLE VILLE BARâBLA] Pétiole : peu long, épais, souvent rosé à la base, presque dépourvu de cannelure. â Stipules : petites ou moyennes. Fertilité. â Pomme Calleville Barré. Médiocre. Culture. â La gretïe sur paradis et la forme cordon ou gobelet lui sont très - profitables ; pour en faire un plein-vent passa- ble il faut, en rai- son de ses rameaux étalés et si génicu- lés, le greffer en tête et non point au ras de terre. Description du fruit. â Gros- seur: volumineuse. â Forme : globu- leuse excessive - ment aplatie aux extrémités et fortement pentagone. â Pédoncule : court, peu nourri, implanté dans un bassin vaste et régulier. â Åil : moyen, très-ouvert, à cavité large, profonde et entourée de côtes des plus prononcées. â Peau : lisse et unicolore, d'un beau jaune clair, semée de points noirâtres et lavée de brun- roux autour du pédoncule. â Chair : blanche, mi-fine, assez tendre. â Eau : plus ou moins sucrée, abondante et généralement un peu astringente. Maturité. â Janvier-Juin. Qualité. â Deuxième. Historique. â Dom Claude Saint-Ãtienne, moine feuillant et l'un de nos plus anciens pomologues, décrivit dès 1670 cette pomme en ces termes : « Caleville rayé « est comme l'autre [ le Blanc d'Hiver ], mais blanc dessus, et rayé de rouge. » [Nouvelle instruction pour connaître les bons fruits, p. 208.) Ce pommier n'est donc pas, comme l'avaient supposé les Belges, un gain moderne provenu de l'Anjou. Il devait en 1670 avoir rang parmi les nouveautés, car Claude Saint-Etienne fut le premier qui le mentionna. Aujourd'hui on le rencontre assez fréquemment chez nous, et même à l'étranger, quoique la qualité de ses produ
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