Le Globe . ernièreexpédition Peary. Il rappelle quayant rencontré Nansen,il y a quelques années, à un diner. à Washington, le grandexplorateur norvégien lui dit : «Peary est votre meilleurhomme ; de fait, je pense même quil est le meilleur detous ceux qui cherchent à atteindre le Pôle, et il y a debonnes chances pour que ce soit lui qui réussisse!» Legénie de Nansen avait compris le génie de Peary. et pres-senti son succès. Nous ne ferons pas une analyse complète de ce livreque chacun tiendra à lire en entier, au moins en traduc-tion ^ Bornons-nous à résumer à très grands traits la der-nière c
Le Globe . ernièreexpédition Peary. Il rappelle quayant rencontré Nansen,il y a quelques années, à un diner. à Washington, le grandexplorateur norvégien lui dit : «Peary est votre meilleurhomme ; de fait, je pense même quil est le meilleur detous ceux qui cherchent à atteindre le Pôle, et il y a debonnes chances pour que ce soit lui qui réussisse!» Legénie de Nansen avait compris le génie de Peary. et pres-senti son succès. Nous ne ferons pas une analyse complète de ce livreque chacun tiendra à lire en entier, au moins en traduc-tion ^ Bornons-nous à résumer à très grands traits la der-nière campagne de Peary (voir la planche ci-contre). Appareillant de New-York, le 6 juillet 1908, ce qui aprivé, à notre regret, le neuvième Congrès international La traduction française {La décoicverte du Pôle Nord, parRobert-E. Peary, Paris, Lafitte, Paris, 1911, un vol. in-4<, ill.),laisse, malheureusement, beaucouii à désirer. Tradiittore, tradi-tore, dit le proverbe COMMANDER ROBERT E PEARY PROCES-VERBAUX. 45 de géographie de la présence de Peary — on na pasoublié le message télégraphique dont lexplorateur amé-ricain Bryant donna lecture, de sa part, à lune des séan-ces générales du Congrès, à lAula — le liousecelt (cest lenom du navire du Peary Arctic Club) entièrement remis àneuf, depuis son dernier voyage, fil vapeur nord, le 6 juil-let 1908, mettant le cap sur Sydney au Labrador. Cest làque le commandant rejoignit lexpédition, et, le M juillet,leRoosevelt reprenait la mer avec 21 personnes à son bord,y compris le chef de lexpédition et le capitaine du navire,Robert-A. Bartlett, qui avait fait ses preuves dans la cam-pagne précédente de Peary, en 1905-1906. Par le détroit de Davis et la baie Melville, le lioosereltgagna Elah, station dEsquimaux du détroit de Smith, lalocalité habitée le plus septentrionale du globe à 3000mil-les (5556 kilomètres) du port de New-York. Il en repartaitle 18 août, emmenant
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