. Cecile Ou La Petite Sceur . tre de la maison du closier. M. Delorme et Maurice visitèrent le pressoir,endroit le plus important de lhabitation, et lesautres dépendances, puis ils entrèrent dans un ma-gnifique clos de vignes, planté ça et là damandiersen fleurs. Ce fut seulement alors que Maurice con-nut les sentiments du propriétaire. Il promenaitses regards à droite et à gauche, et ne se déter-mina quau bout dun certain temps à dire : « Cest magnifique ! » Le notaire entra dans mille détails, dontje vousfais grâce; il conduisit le jeune Lhallier dans toutle clos, lui rendant un compte fidèl


. Cecile Ou La Petite Sceur . tre de la maison du closier. M. Delorme et Maurice visitèrent le pressoir,endroit le plus important de lhabitation, et lesautres dépendances, puis ils entrèrent dans un ma-gnifique clos de vignes, planté ça et là damandiersen fleurs. Ce fut seulement alors que Maurice con-nut les sentiments du propriétaire. Il promenaitses regards à droite et à gauche, et ne se déter-mina quau bout dun certain temps à dire : « Cest magnifique ! » Le notaire entra dans mille détails, dontje vousfais grâce; il conduisit le jeune Lhallier dans toutle clos, lui rendant un compte fidèle de la valeurde son bien. Lorsquils furent arrivés à lextrémité du clos,M. Delorme ouvrit une porte donnant sur un che-min bordé de peupliers : ce Quand vous voudrez gagner la levée, aller àMarmoutier, vous promener enfin, vous prendrezce chemin. » Maurice était ému, triste, content. Son titre aîné de la famille se révélait à lui dans touteson importance. Cest lui qui devait régir cette. Cest sur cette table quelle a signé son testament. (Page 19.) ou LA PETITE SŒUR. 23 petite propriété ; comment sy prendrait-il ? Leclioix dune carrière nétait pas encore fait. M. Delorme devina sans doute les sentimentsqui agitaient le jeune homme, car il lui dit : « Jevous aiderai;... si vous voulez suivre mes con-seils, tout ira bien. » Maurice prit la main que lui tendait le no-taire. Pendant que ces messieurs visitaient la pro-priété, la mère Dequoy et sa fille Victoire avaientservi un petit repas dans la salle à manger. Du jambon, des œufs et du beurre composaientce déjeuner qui nétait pas une improvisation. Lepaysan de la Touraine nest pas généreux, mais ila, comme tout ceux de sa classe, linstinct de sesintérêts ; or, une prévenance pour le nouveaumaître était indiquée. Le vin du cru figura sur la table, et, malgrétoute sa modestie et son inexpérience, Maurice neput sempêcher de constater limportance quilvenait dacquérir


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