Epîtres sur la vieillesse et sur la vérité; suivies de quelques pìeces fugitives en vers et d'une comédie .. qui a pour titre: Le mariage de Julie . rrogervotre cœur, & vous demander , non sil meft i:a-vorable, je nai encore rien fait pour celaj maisii du moins il ne mell; pas contraire. Mademoifelle DURVAL, embarrajfée & dunevoix tremblante, ,, LE MARQUIS. Expliquez-vous, Mademoifellej jattache mavie au bonheur de vous polTcder : mais ce bon-Jieur feroit trop acheté, sil en coùtoit quelquechofc au vôtre. Parlez donc , daignez meftimeraflez pour me déclarer vos fentimens , èc fi vous
Epîtres sur la vieillesse et sur la vérité; suivies de quelques pìeces fugitives en vers et d'une comédie .. qui a pour titre: Le mariage de Julie . rrogervotre cœur, & vous demander , non sil meft i:a-vorable, je nai encore rien fait pour celaj maisii du moins il ne mell; pas contraire. Mademoifelle DURVAL, embarrajfée & dunevoix tremblante, ,, LE MARQUIS. Expliquez-vous, Mademoifellej jattache mavie au bonheur de vous polTcder : mais ce bon-Jieur feroit trop acheté, sil en coùtoit quelquechofc au vôtre. Parlez donc , daignez meftimeraflez pour me déclarer vos fentimens , èc fi vousavez quelquéloignement pour ,. COMÉDIE. ^5 Alademoifelle D U R V A L. De léloignement pour vous, Monfieur ! A G A T H E. Cela ne feroic pas naturel. Mademoifelle D U R V A L. Un procédé Ci noble! des fentiniens Ci délicats !je ne les méciterois guère, Ci LE MARQUIS. achevez, belle Julie. JULIE. Cen eft alTez, Monfieur : je fouhaire quevous engagiez mes parens à mordonner de vousen dire davantage. A G À T H E. Oui j oui , Monfieur ; faites-nous ordonnerde vous aimer. Se vousyerrez comme nous obéi-rous. , ,. t^, LE MARIAGE DE JULIE ,SCENE X. Mlle DURVAL , LE MARQUIS , LAMARQUISE , AGATHE. LA MARQUISE, ai/anc à Julie. V Enez , que je vous embraffe, mon Ange ^ jef-pere bientôr vous appeller dun nom plus cher àmon cœ vous rougiiTez ? Si je ne me trom-pe , cette rougeur neft pas de mauvais augurepour mon Marquis, ceft quelle elt dunebeauté ravilTantel Mademoifelle DURVAL. Madame , épargnez-moi, de grâce ; &c pardon-nez fi je vous quitte. Je ne puis me difpenferdaller trouver mon père. {Elle fort.]LA MARQUISE , la regardant eft faire à peindre.
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