Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tranfperce dvn feulpetit caillou,ou grauier:& au contraire, les teftes des Egy-ptiens fontfi Fermes & dures , que à grand peine les pour-loic on efcachcr, ou r
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . tranfperce dvn feulpetit caillou,ou grauier:& au contraire, les teftes des Egy-ptiens fontfi Fermes & dures , que à grand peine les pour-loic on efcachcr, ou rompre à grands coups de fortes pier-res: pour autant que dés leur enfance on leur rafe le poil, àcaufedequoy le crâne fendurcit,&fe fait plus denfe au So-leil:&les Perfans font le contraire, aufquels dés leurs pre-miers ans on couure fort la tefte auec chappeaux , tiares, &turbans. Et pour dire fommairement, tout ainiî comme entoutes chofcs la médiocrité eft louabIe,auffi eft elle aux ve-ftemens, Car lornement magnifique ( permis toutefois àvn cliacun félon fon eftat) donne authorité a la perfonne:& au contraire, lhabit efféminé & diffolu auec fuperfluité,tant ^^\\ faut quil embelliffe la perfonne, quil la diffame,defcouurant le coeur, les mœurs , & affedlions là eft forty le brocard de Lucian,difanc,Yoicyia la Primeuere venir,& doù vient ce Paon? KKKk iij. OETVRES MORALES Its àotCle^ ]{eigles de lean F te de U Mîrandole ] comfre^nans en hnef, ce qui ejl^lus rec^ms four mener v»êvie chrejiienne, C H A p. 11» Rcmierement,Si la voye, qui meine à vettajfemble difficile à lhomme , par ce que con-tinuellement il faut batailler contre la chair,le diable, & le monde: quil fe fouuiennc,tque quelque manière de viure quil efîife,voire félon lemonde ,fi luy faut-il endurerbeaucoup daduerfîtez,de fafcheries,dincommoditez,& detrauaux. SecondementjQujl fe recorde,qu es chofes de ce mondeon bataille plus longuement, auec plus de peine, & m
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