Histoire de la chimie . refroidissement se liquéfie lorsquil atteint la tem- rig. 23.— Appareil ^ ? de M. Andrews perature de 31. U V 370 riISTOIRE DE LA CHIMIE Il résulte donc dos expériences de M. Andrews quil y a pourlacido carboni-que, une limite de température au-dessus de laquelle la liquéfaction devient im-possible, quelle qiu:* soit la pression à laquelle est soumis le gaz. Il donne à cettelimite de température le nom de point critique. Mais le point critique nexistepas seulement pour lacide carbonique ; tous les gaz présentent des points cri-tiques, qui correspondent à des valeurs dét
Histoire de la chimie . refroidissement se liquéfie lorsquil atteint la tem- rig. 23.— Appareil ^ ? de M. Andrews perature de 31. U V 370 riISTOIRE DE LA CHIMIE Il résulte donc dos expériences de M. Andrews quil y a pourlacido carboni-que, une limite de température au-dessus de laquelle la liquéfaction devient im-possible, quelle qiu:* soit la pression à laquelle est soumis le gaz. Il donne à cettelimite de température le nom de point critique. Mais le point critique nexistepas seulement pour lacide carbonique ; tous les gaz présentent des points cri-tiques, qui correspondent à des valeurs déterminées de pression et de tempé-rature. En tenant compte du foint critique de température, au-dessus duquel aucun gazne peut être liquéfié, par la pression si grande quelle soit, et réunissant lefTetdune pression considérable à celui dun grand abaissement de température,M. Gailletet est arrivé à liquéfier les gaz qui, jusquà cette époque, étaient con-sidérés comme permanents. -iJf Vl ^. Fig. 24. — AppaiLi! tic M. Caillelct. M. Gailletet, au lieu de produire la liquéfaction comme Faraday et ïhilorierpar la compression que le gaz exerce sur lui-même dans un vase clos, opère lapression nécessaire à ce changement détat par un moyen mécanique trèssimple. Son appareil se compose dune cuve en fer forgé B. (fig. 24) assez épaissepour résister à des pressions de 100 atmosphères et à moitié remplie de mer-cure ; dans celui-ci plonge une éprouvetle ÏO, dont la partie supérieure capil-laire et fermée contient le gaz sur lequel on opère, et dont la partie inférieureouverte est dun plus fort diamètre. Cette éprouvette est scellée dans un écrou IJ0rKIA<:TIOX DKS flAZ 377 Il ; sur le coté do la cuve lî se trouve un second (crou n, dans le conduit cen-tral duquel est fixé un tube t, par lequel arrive leau refoulée par une pompe pompe possède une soupape daspiration et une soupape de refoulement,qui sont ])lacées sous l
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