. Le Monde moderne. /leviic, fête ofli-cielle celle-là, qui a lieu le I t juillet. Les tribunes sont occupées commeau jour du Grand Prix ; mais le Prési-dent de la République y arrive précédéet suivi dune escorte de cuirassiers, clle champ de courses otVre un coup duilbien dilférent ! HOIS 1)1-: BOULOGNE Au lieu de la foule grouillanle quisagite sur la pelouse bordée de voituresde toutes formes, que dominent leshauts mail-coaches où des hommes et desfemmes en claires toilettes sablent joyeu-sement le Champagne, au lieu des cava-liers qui galopent çà et là pour se portersur les points de la
. Le Monde moderne. /leviic, fête ofli-cielle celle-là, qui a lieu le I t juillet. Les tribunes sont occupées commeau jour du Grand Prix ; mais le Prési-dent de la République y arrive précédéet suivi dune escorte de cuirassiers, clle champ de courses otVre un coup duilbien dilférent ! HOIS 1)1-: BOULOGNE Au lieu de la foule grouillanle quisagite sur la pelouse bordée de voituresde toutes formes, que dominent leshauts mail-coaches où des hommes et desfemmes en claires toilettes sablent joyeu-sement le Champagne, au lieu des cava-liers qui galopent çà et là pour se portersur les points de la piste où va passeren coup de vent le peloton des chevaux Ces deux grandes fêtes du Bois, lesseules vraies fêtes qui restent aux Pari-siens, sont devenues également po])u-laires. Et cest bien, au fond, le mémosentiment qui y pousse le public, ilvient chercher dans ce ,création de la vieille abbaye qui sa|)-pelait le « Monastère de lHumilité ■.des satisfactions dorgueil national. 11. LE PRÉ; lancés par le starter, et dont on voitbriller au soleil les satins vivementcolorés, toques et casaques des jockeyscouchés sur leurs encolures, le vaste prédont les barrières de pistes ont été en-levées, présente le spectacle imposantdes uniformes de vingt mille hommessous les armes, infanterie, cavalerie Le ministre de la guerre àcheval, après être passé avec son bril-lant état-major sur le front des troupes,sest placé au pied de la tribune prési-dentielle, et le défilé commence parPolytechnique et Saint-Cyr, le premierbataillon de vient à la Revue voir celte belle et vail-lante armée, dont il attend toujoursde la gloire, et il vient au Grand Prixdans lespoir dapprendre une victoirefrançaise : car lamélioration de la racechevaline linquiète peu, et la questionqui se pose partout dans la foule anxieusequand le numéro de lheureux chevalgagnant se dresse au loin sur le tableauqui surmonte le poteau
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