. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . , je lobtiendrais peut-êtredans le Houambo. Jeus ici une légère attaque de fièvre. Le 11, de bonneheure, le sova vint me voir et me renouvela son offre de qua-rante porteurs, qui, massurait-il, partiraient dès le lende-main pour Caconda. Javais envie dacheter des vivres ; malheureusement je netrouvais pas de vendeur. En lapprenant, le sova Caïmbomenvoya un beau porc ; en échange, je lui fis cadeau de troispièces de toile rayée et dune couple de bouteilles deau-de-vie. Le lieutenant A


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . , je lobtiendrais peut-êtredans le Houambo. Jeus ici une légère attaque de fièvre. Le 11, de bonneheure, le sova vint me voir et me renouvela son offre de qua-rante porteurs, qui, massurait-il, partiraient dès le lende-main pour Caconda. Javais envie dacheter des vivres ; malheureusement je netrouvais pas de vendeur. En lapprenant, le sova Caïmbomenvoya un beau porc ; en échange, je lui fis cadeau de troispièces de toile rayée et dune couple de bouteilles deau-de-vie. Le lieutenant Aguiar mannonça quil allait retourner àCaconda, ce qui me causa un véritable plaisir. A midi, les conducteurs des portefaix qui avaient lordrede départ, vinrent recevoir leur solde. Cette grande libata de Quingolo sélève sur un mont de gra-nit qui domine une plaine considérable. Au milieu des rocherspoussent dénormes sycomores qui entretiennent une fraî-cheur perpétuelle. Ces roches, se combinant avec des palis-sades, constituent une défense formidable, dont la solidité est il II1 i •. VINGT JOURS DAGONIE. 115 encore accrue par un fossé qui lentoure, mais qui est à moi-tié comblé. Au sommet du mont, surgissent deux rocs gi-gantesques, pouvant servir dobservatoire et du haut desquelsje vis, étendu sous mes yeux, un des plus surprenants pano-ramas que je connaisse. Il ressemblerait à celui quon découvre d^ la haute croixde Bussaco \ en admettant que la forêt, au lieu dV être res-serrée par une enceinte de murailles, sétendrait des capsCarvoeïro et Mondego jusquà lOcéan, nétant interrompue([ue çà et là par quelque clairière verdoyante. Le paysage vudu sommet de Quingolo est plus vaste, plus grandiose, et napour limites que lesquisse azurée de montagnes trop éloi-gnées pour être bien distinctement perceptibles. Le 12, quoique ma fièvre augmentât, je me décidai à partiret, après de cordiaux adieux échangés avec le sova ainsiquav


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