Traité de chirurgie . la rhinoscopie anté-rieure, mais cest surtout ici que lintensité de lalumière a une grande impor-tance. Les instruments nécessairessont : un bon abaisse-langue,les miroirs rhinoscopiqKes, loicrochet palatin, des stylets, dessondes et crochets. Un bon abaisse-langue doitremplir les conditions suivan-tes : a. être coudé, pour que lamain qui le tient sefface enbas, sans gêner les regards; 6.être lisse et ne pas présentersur sa face linguale de rainuresdifficiles à nettoyer; c. avoirun manche qui soit bien enmain; (/. être fait dacier oude tout autre métal rigide;e. et surtou
Traité de chirurgie . la rhinoscopie anté-rieure, mais cest surtout ici que lintensité de lalumière a une grande impor-tance. Les instruments nécessairessont : un bon abaisse-langue,les miroirs rhinoscopiqKes, loicrochet palatin, des stylets, dessondes et crochets. Un bon abaisse-langue doitremplir les conditions suivan-tes : a. être coudé, pour que lamain qui le tient sefface enbas, sans gêner les regards; 6.être lisse et ne pas présentersur sa face linguale de rainuresdifficiles à nettoyer; c. avoirun manche qui soit bien enmain; (/. être fait dacier oude tout autre métal rigide;e. et surtout ne pas posséderun manche de bois, qui ne sup-porterait pas dêtre stérilisé àchaud. Labaisse-langue le pluspratique est labaisse-langue dede Saint-Germain (fig. 282). Les miroirs rhinoscopiques sont faits sur le modèle des miroirs laryngiens,mais ils sont plus petits, et sont aussi de différentes dimensions : celui dont onpeut faire le plus fréquent usage a la dimension dune pièce de 50 Fig. 2812. — Abaisse-languede de Saint-Germain. Fig. 283. — Releveur du voilede Wurtz-Schmidt. [GERARD-MARCHANTl 576 RHINOSCOPIE POSTÉRIEURE. Les crochets pala!in<, trôs utiles on théorie, ont le grave inconvénient donécessiter la présence tlun aide ([ui lientlra plus ou moins bien rabaisse-langue,•tandis que ro|)ératour aura i)osoin de ses deux mains pour tenir dune part lecrochet, dautre part le miroir. De là lidée de construire un releveur (jui, semaintenant seul en i)lace. laisse au médecin la liberté de ses deux mains. Des ditlérenls instruments construits dans ce but, le releveur du voile doSchmidt (fig. 285) est certainement le |)lus commode. Il est formé dune tigeterminée par un crochet palatin très recourbé et échancié en son milieu pourlo^-er le bord postérieur de la cloison. Sur colle lige glisse à angle droit uneautre tige verticale, portant elle-mèiiie d(Mix plaques métalliques destinéesù sapjmvor sur les fosses cani
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