. Anatomie et physiologie végétales à l'usage des étudiants en sciences naturelles des universités, des élèves à l'Institut agronomique, des écoles d'agriculture, etc. Plant anatomy; Plant physiology. KPAISSISSEMENÏ 419 formation des dents, iodes, etc. ; celle du pétiole donne lieu aux feuilles composées, \)vnni'QH ou palmées (p. 299). 2' Epaississement. — L«' mécanisme de l'épaississement a été étudié en détail (p. 33(1). Les tissus qui en proviennent (péri- derme ei pachyte) donneni à la plante sa structure /j secondaire. C'est surtout dans le tronc des arbres que l'é- paississement, réalisé
. Anatomie et physiologie végétales à l'usage des étudiants en sciences naturelles des universités, des élèves à l'Institut agronomique, des écoles d'agriculture, etc. Plant anatomy; Plant physiology. KPAISSISSEMENÏ 419 formation des dents, iodes, etc. ; celle du pétiole donne lieu aux feuilles composées, \)vnni'QH ou palmées (p. 299). 2' Epaississement. — L«' mécanisme de l'épaississement a été étudié en détail (p. 33(1). Les tissus qui en proviennent (péri- derme ei pachyte) donneni à la plante sa structure /j secondaire. C'est surtout dans le tronc des arbres que l'é- paississement, réalisé es- sentiellement, non par le périderme, mais par les faisceaux libéroligneux se- condaires (d'où leur autre nom de pachyte), finit par acquérir une grande va- leur. Si l'on mesure les ac- croissements circulaires des pousses d'arbres pen- dant les divers mois de la période végétative, on constate que la croissance en épaisseur, faibb^ ou nulle en avril, devienlplus active en mai et passe par \\\\ maximum en juin ou juillet; elle diminue en suite en août et sep- Fig. 591. — tmiegislreur lie l'accroissemL-nt pu longueur. — c, aiguille inscriptrice, ([ui Iduriie avec la poulie b : ff, <\v idtation excen- tiiiiue (lu cylindre, mù par un niouve- iiicnt triiorlogorie ; d, centre. —La tige (le la plante est maintenue verticale par un i-onirepoicis. La marcbe générale de la croissance en épaisseur de la lige est donc la uiémc ([uc celle de l'allongement des entrenœuds (fîg. 589). On constate parfois deux maximums d'é[»aississt'ment. Dans le Marronnier, par exemplr. le premier uiaxinaim se réalise dans la seconde (juinzainc de mai ; le second, dans la premit-re (juinzaine de juillet. La rapidité avec la(juelle la couche ligneuse annuelle s'achève est variable avec l'espèce. Les arl)res qui épanouis- sent très vite leurs feuilles (Marronnier, Pavier) sont aussi les premiers à achever leur couche
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