. Vie de mère Gamelin, fondatrice et première supérieure des Soeurs de la Charité de la Providence . te situation, Mgr Bourget crut devoirautoriser la publication de larticle suivant dans lesMélanges religieux. Depuis quelque temps, une foule de demandessont faites à lasile de la Providence, pour ladmis-sion de pauvres infirmes ou de pauvres femmes âgées,de toutes les parties du diocèse. Plusieurs de ces in-fortunées sont venues de très loin, avec beaucoup depeines et de fatigues, solliciter une place dans cettemaison, envojée^, disaient-elles, avec lassurancequon leur donnerait un refuge. jST
. Vie de mère Gamelin, fondatrice et première supérieure des Soeurs de la Charité de la Providence . te situation, Mgr Bourget crut devoirautoriser la publication de larticle suivant dans lesMélanges religieux. Depuis quelque temps, une foule de demandessont faites à lasile de la Providence, pour ladmis-sion de pauvres infirmes ou de pauvres femmes âgées,de toutes les parties du diocèse. Plusieurs de ces in-fortunées sont venues de très loin, avec beaucoup depeines et de fatigues, solliciter une place dans cettemaison, envojée^, disaient-elles, avec lassurancequon leur donnerait un refuge. jSTous croyons doncurgent de prévenir que cet asile, déjà rempli, nepourra, dici à quelques mois, recevoir aucune autreinfirme que celles déjà admises. Il est aisé de com-prendre quun établissement qui commence ne peutsuffire à tous les besoins. Nous serions même éton-né que les personnes déjà reçues puissent être soute-nues, si nous ne connaissions le miracle perpétuelquopère la charité en faveur de cet utile établisse-ment. Ainsi, nous nous permettrons de prier MM. les. o ^ MÈKE GAMELIN 139 curés d^informer les pauvres de leurs paroisses, quise disposeraient à faire de nouvelles demandes à Fa-sile de la Providence, de les en détourner, afin de leurépargner des démarches et un voyage malheureuse-ment inutiles. ^ ? Cependant le cœur compatissant de mère Gamelinsouffrait de se voir forcée de fermer la porte de samaison à tant de pauvres vieilles, forcément négli-gées par leurs familles indigentes, sans un foyer con-venable ni les soins les plus élémentaires, dans lesderniers jours dune vie déjà remplie de privationset de pénibles travaux. Elle souvrit de sa peine etde sa préoccupation à ses compagnes et aux dames decharité, leur représentant quil fallait à tout prix etsans retard agrandir la maison. Lévêque approuvason projet. Les annales de la communauté mentionnent ce faitimportant en quelques lignes dune expressive conci
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