. Lettres d'un François. mp; de laiffer les chemins àpeu près dans létat où il les de fois, ainli que moi, na-vez-vous pas payé pour avoir la hberté depaffer par des routes impraticables ! Side pareilles chofes arrivoient en des Paysoù le Souverain qui décide de tout , nepeut pourtant pas tout voir, on en feroitmoins furpris ; mais quici même on ga-gne à prix dargent ceux à qui le Peupleconfie fes droits , comme ailleurs ongagne la Maîtreffe, ou le Secrétaire dunIntendant, cell ce quen France bien desgens auroient de la peine à comprendre»Cependant, que réfulte-t-il de-Ià, fmonq
. Lettres d'un François. mp; de laiffer les chemins àpeu près dans létat où il les de fois, ainli que moi, na-vez-vous pas payé pour avoir la hberté depaffer par des routes impraticables ! Side pareilles chofes arrivoient en des Paysoù le Souverain qui décide de tout , nepeut pourtant pas tout voir, on en feroitmoins furpris ; mais quici même on ga-gne à prix dargent ceux à qui le Peupleconfie fes droits , comme ailleurs ongagne la Maîtreffe, ou le Secrétaire dunIntendant, cell ce quen France bien desgens auroient de la peine à comprendre»Cependant, que réfulte-t-il de-Ià, fmonque les Hommes, à peu de chofes près>font les mêmes partout. Les Anglois ^làns être autant livrés à la Cour que lesFrançois , nécoutent pas moins leursintérêts particuliers. Il faut de la for-ce pour préférer le bien de fa Patrie au 5238 Lettres fien propre ; & la plupart des Hom- ines ne font pas naéchans, mais ils font foibles. Jai lhonneur dêtre, Monsieur, Votre très-humble, Sec,. dun François. 2jp LETTRE LV. A Monfiettr delà Chaussee. De Londres, Sec, MONSIEUR, Outes les Lettres que jai reçues deParis depuis trois mois, saccordent avecla vôtre fur le compte de MademoifelleDu Mefnil 5 dont vous me faites un ûgrand éloge : ceux qui men ont parlé ,efperentj ainfi que vous, voir un jouren elle une autre Le Couvreur. La nou-velle Hermione efl: une acquifition dau-tant plus précieufe pour notre Théâtre ,quelle eft dun genre totalement diffé-rent de lAdlrice Charmante , qui parta-ge avec elle les applaudiflemens du Pu-blic. Chacune excelle dans le fien. Surce que vous men marquez , je vois dansle jeu de Mademoifeile Du Mefnil toutle feu des Compofitions de Corneille ,comme je trouve dans celui de Made-moifeile Gauflin toutes les grâces quifont le Caraélere particulier de Racine» 2^0 Lettres Ainfi 9 dans toutes deux notre Melpo^mené trouve de quoi fe confoler de fespertes ; mais qui réparera celles quenotre Thalie a faites dans Ma
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