Auguste Comte et Stuart Mill : par ÉLittré ..suivi de Stuart Mill et la philosophie positive . Comte, il y a aufond toujours une pensée utilitaire. On laperçoit déjà dansla discussion des causes linales, elle devient évidente dansSCS idées psychologiques et plus évidente encore lorsquilparle déconomie politique. Pourquoi ne pas admettre un être qui gouverne luni-vers, du moment que cet être laisse tout gouverner par deslois? Tolérons en philosophie une conception qui, en phi-losophie aussi, na plus le pouvoir dêtre nuisible. Tellesemble être larrière-pensée de M. Mill. En effet, rien danstout


Auguste Comte et Stuart Mill : par ÉLittré ..suivi de Stuart Mill et la philosophie positive . Comte, il y a aufond toujours une pensée utilitaire. On laperçoit déjà dansla discussion des causes linales, elle devient évidente dansSCS idées psychologiques et plus évidente encore lorsquilparle déconomie politique. Pourquoi ne pas admettre un être qui gouverne luni-vers, du moment que cet être laisse tout gouverner par deslois? Tolérons en philosophie une conception qui, en phi-losophie aussi, na plus le pouvoir dêtre nuisible. Tellesemble être larrière-pensée de M. Mill. En effet, rien danstout son livre ne vient reprendre, pour les confirmer, cesidées de transaction que nous combattons. Elles semblent làentre parenthèses, comme des considérations secondairesauxquelles lauteur nattache pas dimportance, et nonun système de convictions quil serait prêt à dé-tant que doctrine, ces idées ne sont pas impor-fet, et nous ne les aurions pas relevées si elles?.{î^i3;ifc!ûiiPfaik\t à une question de méthode, cest-à-dire àvitale dun système M. STUART MIIJ. ET LA PHILOSOPHIE POSITIVE. 69 Le second point que je me propose de discuter, cest lathéorie psychologique de M. Mill. Là il abandonne complè-tement M. Comte. Aux raisonnements qui découlent néces-sairement de lensemble des idées scientifiques, il substituedes raisonnements à lui, et naturellement, selon nous, iltombe dans lerreur. Voici le nœud de la question. M. Comte avait considéréla psychologie, non comme une science à part, mais sim-plement comme une branche de la physiologie. Il avait ditque la méthode quon prétendait être propre à la psycholo-gie (lobservation de soi-même) était une méthode fausse,qui namènerait jamais à aucun résultat scientifique, etque, nayant ainsi aucune méthode rationnelle qm lui soitpropre, elle ne pouvait naturellement pas constituer unescience. Pour contester la place que la psychologie occupedans la classification de M. C


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