. Le Nu au salon. SCHUTZEMBERGER DIANE AU BAIN Au bord de leau (|ui chante et sous le ciel qui dort,A lurne des forêts buvant lombre épanchée,Les Naïades en chœur, troupe aux mortels cachée,Tordent au vent léger leur chevelure dor. 62 LE NU AU SALON A les voir leau sourit et le ciel se recueille,Sentant dun jour nouveau semplir leur double azur,Dans les yeux doux et clairs des filles au front des bois sur leur tête seffeuille. De leur fière beauté mesuraat les pris du remords de sa course éternelle,Le Temps sur leur repos laisse planer son aile :Lair vibrant sal
. Le Nu au salon. SCHUTZEMBERGER DIANE AU BAIN Au bord de leau (|ui chante et sous le ciel qui dort,A lurne des forêts buvant lombre épanchée,Les Naïades en chœur, troupe aux mortels cachée,Tordent au vent léger leur chevelure dor. 62 LE NU AU SALON A les voir leau sourit et le ciel se recueille,Sentant dun jour nouveau semplir leur double azur,Dans les yeux doux et clairs des filles au front des bois sur leur tête seffeuille. De leur fière beauté mesuraat les pris du remords de sa course éternelle,Le Temps sur leur repos laisse planer son aile :Lair vibrant salanguit au toucher de leurs corps. Des monts échevelés aux vallons revenues,Elles ont recherché la fraîcheur des gazons,Et la demi-clarté des jeunes frondaisonsQai tendent des baisers à leurs épaules nues. Le paysage est doux, voluptueux, aimant, Et dadorations timides les effleure ; La Nature est plus tendre aux lieux où londe pleure, Où descend le regard ami du firmament. Ed le corps de la fem
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