. Sur le Haut-Congo . lieutenant Liebrechts.) On remonte ainsi le courant durant de longues heures sans ren-contrer dêtres humains, sauf parfois, mais rarement, dans quelquepetite pirogue portant des équipes de deux ou trois pêcheurs. Parfoisaussi, mais plus rarement encore, on croise de grands canots sen allantpar groupes de trois à six et même dix en expédition coimncrciale. Lesquinze à trente passagers de chaque embarcation indigène pagayentim cadence au bruit dun chant uniforme. La faim commence à se faire sentir. Nous sommes à la demi-ration ; JUSQU A lÉQUATEUR 129 ni hier ni aujourdhui n


. Sur le Haut-Congo . lieutenant Liebrechts.) On remonte ainsi le courant durant de longues heures sans ren-contrer dêtres humains, sauf parfois, mais rarement, dans quelquepetite pirogue portant des équipes de deux ou trois pêcheurs. Parfoisaussi, mais plus rarement encore, on croise de grands canots sen allantpar groupes de trois à six et même dix en expédition coimncrciale. Lesquinze à trente passagers de chaque embarcation indigène pagayentim cadence au bruit dun chant uniforme. La faim commence à se faire sentir. Nous sommes à la demi-ration ; JUSQU A lÉQUATEUR 129 ni hier ni aujourdhui nous navons vu un vilhige où lon pût acheterdes vivres frais. Nous longeons la rive gauche depuis une heure delaprès-midi ; à la chute du jour, nous y campons dans un joli site ;derrière un taillis peu épais nous découvrons une vaste plaine oùnous récoltons du piment. 1^^ juin. Toujours suivi la rive dont labord reste défendu durantde longues heures par une ceinture de pistia-stratiotes. Des singes.


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