. Contribution à l'étude de l'intoxication d'origine ophidienne. Poisonous snakes; Venom; Poisonous snakes; Antivenins. remplacé que lentement et il faut au moins quinze jours pour qu'on en retrouve une quantité égale à celle qui a été dépensée. Il ressort facilement de ce fait que la morsure du serpent sera d'autant plus dangereuse ou la quantité de liquide fourni d'au- tant plus considérable que l'on se trouvera plus éloigné du moment de la dernière Planche IV. â Lachcsis Jararacuçu Sensibilité des animaux à Vaction du venin. â Cette sensibilité varie d'individu à ind
. Contribution à l'étude de l'intoxication d'origine ophidienne. Poisonous snakes; Venom; Poisonous snakes; Antivenins. remplacé que lentement et il faut au moins quinze jours pour qu'on en retrouve une quantité égale à celle qui a été dépensée. Il ressort facilement de ce fait que la morsure du serpent sera d'autant plus dangereuse ou la quantité de liquide fourni d'au- tant plus considérable que l'on se trouvera plus éloigné du moment de la dernière Planche IV. â Lachcsis Jararacuçu Sensibilité des animaux à Vaction du venin. â Cette sensibilité varie d'individu à individu et encore plus d'espèce à espèce. La sensibilité individuelle varie surtout en fonction de l'âge, les sujets jeunes étant beaucoup plus sensibles que les plus âgés. Considérant cette sensibilité en fonction de l'espèce, nous constatons que les animaux à sang froid sont remarquable- ment résistants aux effets du poison, surtout les ophidiens. Les carnivores sont incomparablement plus sensibles que ces derniers, mais résistent mieux que les herbivores, les oiseaux enfin peuvent être considérés comme les moins résistants dans la série. Lorsque nous voulons déterminer la sensibilité d'une es- pèce animale pour le poison, nous commençons par des doses infiniment petites qui ne déterminent pas de phénomènes ob- jectifs appréciables ; augmentant progressivement les doses, nous voyons les effets s'accentuer et apparaître d'autant plus rapidement que les doses inoculées sont plus fortes, jusqu'au moment où l'on atteint la dose capable de déterminer la mort de l'animal, c'est le « minimum mortel ». Entre cette dose et la dose initiale que nous nommerons « insensible » existe toute une gamme. A partir du minimum mortel, les phéno- mènes vont en se précipitant et s'aggravent avec l'augmenta- tion de la dose jusqu'à ce que nous atteignons
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