Tra Mez-Afriko A travers l'Afrique centrale Parolado kun projekcioj donita al la dua Universala kongreso d'Esperanto, en Genevo, je la sabato la de septembro 1906a, conférence avec projections donnée au 2me Congrès universel d'Espéranto, à Genève, le samedi 1er septembre 1906 . e ; et dans la crevasse il ny a guère rien àtrouver pour ses racines ; cet arbre avide denourriture cest un ficus, le figuier du diable oufiguier-étouffeur qui, dhabitude, vit en parasitesur les plus beaux arbres, auxquels il sattachepar ses racines suçoirs, et quil garnit ainsi dunevéritable cuirasse qui, parfois
Tra Mez-Afriko A travers l'Afrique centrale Parolado kun projekcioj donita al la dua Universala kongreso d'Esperanto, en Genevo, je la sabato la de septembro 1906a, conférence avec projections donnée au 2me Congrès universel d'Espéranto, à Genève, le samedi 1er septembre 1906 . e ; et dans la crevasse il ny a guère rien àtrouver pour ses racines ; cet arbre avide denourriture cest un ficus, le figuier du diable oufiguier-étouffeur qui, dhabitude, vit en parasitesur les plus beaux arbres, auxquels il sattachepar ses racines suçoirs, et quil garnit ainsi dunevéritable cuirasse qui, parfois, étouffe larbrenourricier. Mais, ici, la plante féroce na trouvé que la ro-che, et pourtant elle veut vivre ; alors elle sadapteinstantanément aux conditions dexistence qui luisont faites, et, sans hésiter, elle projette vers lesol, en ligne droite le long de la roche, une racinechargée daller trouver la bonne terre, la terreprofonde, grasse, riche de sucs qui, par cette ra-cine comparable vraiment à une conduite deau,vont aller alimenter la plante jusque là chétive. Cette racine navait pas moins de 12 mètres delongueur. Dites ! nétait-il pas amusant de voir, sur cette roche en apparencefiante, un aussi joli problème de défense vitale résolu par une simple. plante. ** * Voici un autre exemple des ressources et de lasouplesse de la vie végétale. Cest la photographiedun arbre à beurre (Bassia butyrospermum) sor-tant dune solide mâchoire de granit. Comme vous le voyez sur la photographie, en-tre deux roches très rapprochées une graine estvenue tomber au hasard, et sest développée. Les deux roches ne laissaient entre elles quunétroit intervalle, à peine une largeur de main. Quand se développa larbre il lui fallut, oumourir, ou se résigner à prendre une forme toutespéciale entre les deux plaques de létau. Cest ce dernier parti que prit larbre ; alorsque son tronc est parfaitement cylindrique, danslétau il est devenu aussi plat quun portefeui
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