. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. mérita , comme par tant dau-tres adions, le furnom que 1 amour de la nation lui adonné. Puifîe cet exemple fervir à infpirer aux hommesîâ toi rance, fan^î laquelle le fanatifme défolerait la terre,ou du moins lattrifterait toujours î Nous favons quilne ssgit ici que dune feule famille, &C que la rage desfeftes en a fait périr des milliers ; mais aujourdhuiquune ombre de paix lailfe repofer toutes les fociétés 4-^feli)^<^4•^*~^« . ?? ^vrvà^^^Tw^ ? • W^^S^ k^^ U4fa i^lf0t^af«Mamiliimmtéij0-i0m .OSâ^^^^tAU. 0!^. EN FAVEUR DES CALAS. 335^
. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. mérita , comme par tant dau-tres adions, le furnom que 1 amour de la nation lui adonné. Puifîe cet exemple fervir à infpirer aux hommesîâ toi rance, fan^î laquelle le fanatifme défolerait la terre,ou du moins lattrifterait toujours î Nous favons quilne ssgit ici que dune feule famille, &C que la rage desfeftes en a fait périr des milliers ; mais aujourdhuiquune ombre de paix lailfe repofer toutes les fociétés 4-^feli)^<^4•^*~^« . ?? ^vrvà^^^Tw^ ? • W^^S^ k^^ U4fa i^lf0t^af«Mamiliimmtéij0-i0m .OSâ^^^^tAU. 0!^. EN FAVEUR DES CALAS. 335^- chrctiennes, après des fiècles de carnage , ceft dans cetems de tranqiiiilîté que le malheur des Calas doit faireune plus grande imprefiîon , à-peu-près comme le ton-Herre qui tombe dans la ferénite dun beau jour. Cescas font rares , mais ils arrivent, & ils font lefîètde cette fombre fuperftition qui porte les âmes faiblesà imputer des crimes à quiconque ne penfe pas commeelles. ^ 211XXXXXXXXXXXXI2P 5. trr <m«îî3mE5i .?a ?oàifjw^j^.fj^y^^^ii^g^^^sgs^^^ i ià*. % ^ ( 336 ) ^ -a^5 ..,,^,,^^^^^^,^^,^«,,. C PIÈCES ORIGINALES MORT DES S^-5. CALAS ET LE JUGEMENT RENDU A TOUZOVSE , &C. &C» ? u» il ..i» ti ???? I •? ^?« Extrait dune lettre de la dame jlVEUVE Calas. Du 15 Juin 176a. x\ On, monlieur , il n*y a rien que je ne fafTe pourprouver notre innocence , préférant de mourir juftifiée àvivre & à être crue coupable. On continue dopprimerlinnocence, & dexercer fur nous & notre déplorablefamille une cruelle perfécution. On vient encore de mefaire enlever, comme vous le favez, mes chères filles,feuis refies de ma confolation, pour les conduire dansdeux diiférens couvens de Touloufe; on les mène dansle lieu qui a fervi de théâtre à tous nos affreux mal-heurs : on les a mêm-e féparées. Mais fi le roi daigneordonner quon ait foin delles , je nai quà le bé exactement le détail de notre malheureu
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